Mariam, la veuve de Thomas Sankara, ce mois-ci, à Ouagadougou, où elle a été auditionnée par la justice burkinabè.
Les corps de Thomas Sankara et des autres victimes du coup d’Etat d’octobre 1987 seront exhumés, dans le cadre d’une instruction ouverte en mars dernier.
L’exhumation aura lieu ce lundi, à 8 heures – heure locale et GMT -, selon l’AFP, qui cite une source judiciaire proche du dossier.
L’avocat de la famille Sankara, Bénéwendé Stanislas Sankara, confirme que les familles et leurs avocats sont convoqués par le juge d’instruction, afin d’assister à l’exhumation des corps.
Thomas Sankara avait été enterré le 15 octobre 1987, après son assassinat lors du coup d’État qui a porté Blaise Compaoré au pouvoir.
Il aurait été inhumé au cimetière de Dagnoen, un quartier à l’est de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.
Sa famille doute que le corps de Thomas Sankara se trouve réellement dans ce qui est considéré comme sa tombe.
Sa famille et ses partisans doutent que son corps s’y trouve réellement.
Cette exhumation conduite par trois médecins, un Français et deux Burkinabès, permettra de savoir, grâce à des tests ADN, s’il s’agit effectivement du corps du président Thomas Sankara, selon Me Bénéwendé Stanislas Sankara.
Le régime de M. Compaoré, renversé en octobre dernier par une insurrection populaire, avait toujours refusé l’ouverture d’une enquête sur les circonstances de cet assassinat.
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