Par Edwige Fiendé
Le directeur général du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), Adama Coulibaly a indiqué jeudi à Yamoussoukro (centre) que les secteurs de l’immobilier et de l’agriculture « sont les plus touchés » par le phénomène en Côte d’Ivoire, lors d’une réunion de la commission technique de l’organisation régionale.
« Les secteurs les plus touchés concernent l’immobilier et l’agriculture », a fait savoir Adama Coulibaly, à la presse, ajoutant que « les vulnérabilités sont liées aux activités les plus porteuses ».
En dépit d’ »une satisfaction » relevée dans le dispositif de lutte contre le blanchissement d’argent et le financement du terrorisme en Côte d’Ivoire, « 120 dossiers » ont été enregistrés en 2014.
« Depuis septembre, nous avons transmis 14 rapports au parquet d’Abidjan, nous attendons les jugements », a ajouté le président national du GIABA en Côte d’Ivoire, Idrissa Touré.
Sur les 16 pays que compte le GIABA dont 15 de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), « un seul est dans un processus de suivi accéléré » en raison du vius Ebola qui n’a pas permis « la mise en place d’un dispositif conforme aux normes », selon M. Coulibaly.
Cette 23e réunion vise à préparer le second cycle d’évaluations mutuelles des Etats membres qui débute en février 2016 après celles de 2011 à 2014.
Ces réflexions de la commission technique du Giaba devraient également permettre la formulation de propositions au comité interministériel régional de lutte contre le blanchiment d’argent qui se réunit samedi dans la capitale politique ivoirienne.
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