Par Connectionivoirienne.net
La jeunesse de la Coalition nationale pour le changement (CNJC), présidée par Nestor Dahi, a lancé, hier, à Yopougon, « un vaste mouvement de protestation » contre les dérives du régime Ouattara.
Estimant que « trop c’est trop » et ne pouvant « continuer de rester muet devant la volonté de certains nostalgiques de ramener la Côte d’Ivoire au parti unique en ce 21ème siècle », la jeunesse de la Coalition nationale pour le changement (CNJC) a lancé, hier, à Yopougon, « un vaste mouvement de protestation sur toute l’étendue du territoire nationale. » Selon le président de la CNJC, Nestor Dahi, qui a annoncé cette décision de l’opposition ivoirienne, hier, au cours d’une conférence de presse, à Yopougon, « il sera question de dénoncer tous les agissements du régime en place et d’interpeller la communauté nationale et internationale sur les dangers que monsieur Ouattara et son gouvernement font courir à la Côte d’Ivoire en cette période pré-électorale. » Le clou de ce mouvement de protestation sur toute l’étendue du territoire national aura lieu le mardi 09 juin prochain. Mais avant, a fait savoir Nestor Dahi, une caravane de la protestation sillonnera tout le pays à partir du samedi 23 mai prochain. Outre cette annonce, le président de la CNJC a prédit la chute du régime Ouattara avant la présidentielle prochaine. « Avant les élections, le régime de Ouattara va tomber parce que c’est un régime basé sur la police et l’armée. Et un tel régime est fébrile et moribond », a déclaré le conférencier. Il faut indiquer, par ailleurs, que la conférence de presse du CNJC était prévue se tenir au baron de Yopougon, mais elle n’a pu s’y tenir. La police avait, très tôt le matin, encerclé les lieux interdisant toute activité. C’est finalement grâce à « un plan b » imaginé par les organisateurs que la conférence de presse a pu se tenir non loin du baron. Toute chose qui a fait dire à Nestor Dahi que la Côte d’Ivoire a reculé sur le chemin de la démocratie sous le régime Ouattara avec les partis politiques et leaders autres que ceux qui ne pensent pas comme le régime en place « victimes d’harcèlement et chantage de toute sorte. » Une situation qui ne saurait perdurer d’où le lancement de ce vaste mouvement de protestation sur toute l’étendue du territoire national pour « faire tomber ce régime moribond. »
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