Par Edwige Fiendé
La ministre ivoirienne de la Santé Raymonde Goudou-Coffie a annoncé mercredi, la construction d’un institut de cardiologie à Bouaké (Centre), pour « décentraliser les actions » de lutte contre les maladies cardiovasculaires, à l’ouverture du 2e congrès international de cardiologie d’Abidjan, à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne.
« Dans quelques semaines, le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan procédera à la pause de la 1ère pierre de l’institut de cardiologie de Bouaké », le deuxième après celui d’Abidjan, « répondant à un souci de décentraliser les actions et la riposte » contre les maladies cardiovasculaires, a indiqué Raymonde Goudou-Coffie.
En côte d’ivoire, l’hypertension artérielle constitue « 80% » des motifs de consultations, a rappelé Mme Goudou-Coffie.
Des communications d’experts européens et africains et un atelier sont prévus au cours cette rencontre qui a pour thème: « Coronaropathies en Afrique, de la prévention au traitement »,
Ces échanges permettront d’évaluer les expériences et de « sensibiliser les cardiologues et médecins africains à la nécessité de prendre en charge les maladies coronariennes », qui touchent les artères coronaires du coeur.
« La prévalence hospitalière des coronaropathies est passée de 0,6% en 1980 à 13,5% en 2014, à l’institut de cardiologie d’Abidjan, c’est actuellement un problème de notre pratique quotidienne », a expliqué le président de la Société ivoirienne de cardiologie, Maurice Kacou Guikahué.
Ce congrès qui s’achève vendredi, a été précédé mardi de dépistage gratuit de l’hypertension artérielle dans la ville de Yamoussoukro (230 kilomètres d’Abidjan).
EFI
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