Par Edwige Fiendé
Une sage-femme en fonction dans la « zone de Tiassalé » (Sud ivoirien) a été « déférée il y a quelques jours » à la prison pour commerce de médicaments interdits à la vente, a affirmé mardi à Yamoussoukro (Centre), la ministre ivoirienne de la Santé Raymonde Goudou-Coffie, au cours d’une cérémonie.
« Je viens de faire déférer il y a quelques jours une sage-femme dans une zone de Tiassalé, (elle) faisait rentrer des médicaments à l’hôpital et vendait aux patients », a révélé Raymonde Goudou-Coffie, lors de la célébration de la journée internationale de la sage-femme, dans la capitale politique ivoirienne.
« L’image de la sage-femme n’est pas reluisante », a relevé Mme Goudou-Coffie, déplorant un « mauvais accueil » des patients, « le recul de la conscience professionnelle et manque de responsabilité ».
La ministre de la Santé a par ailleurs appelé les sages-femmes à « se ressaisir très rapidement » et s’impliquer dans la lutte contre la mortalité maternelle et infantile, c’est pourquoi un nouveau concept « ma santé, ma vie » a été lancé pour une prise de conscience.
Selon les statistiques, sur 100.000 naissances vivantes, 614 décès des suites des complications liées à la grossesse ou l’accouchement sont enregistrés en Côte d’Ivoire, a-t-elle rappelé.
La journée internationale de la sage-femme est célébrée le 05 mai de chaque année.
EFI
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