Le parti de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, dont il a lui même pris la présidence depuis peu, après un intérim conduit par Abou Drahamane Sangaré, co-fondateur du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), ne participera pas à la présidentielle de 2015 dans « ces conditions actuelles ».
« Le Front populaire ivoirien, exprime son refus de participer à l’élection présidentielle prochaine dans ces conditions actuelles », indique une note du parti.
Vendredi, la direction contestée, conduite par l’ex président exclu du parti, Affi N’guessan a annoncé un « congrès (les) 21 et 22 mai », pour désigner le candidat du principal parti de l’opposition pour cette élection.
Pourtant, ses adversaires internes rassemblés autours de l’ex président de république, Laurent Gbagbo, ont engagé les militants « à la reprise vigoureuse de la lutte pour obtenir des conditions susceptibles de garantir aux élections un caractère équitable, juste, démocratique et apaisé », à l’issue d’un congrès jeudi à Mama (centre-ouest), le village natal de M. Gbagbo.
Ils souhaitent entre autres, « une nouvelle liste électorale et la mise en place d’une commission électorale indépendante (Cei) consensuelle, la sécurisation des élections par des agents assermentés de la police et gendarmerie à l’exclusion des Frci (Forces républicaines de côte d’ivoire, armée) »
Selon les résolutions de ce congrès, les militants de l’ex-parti au pouvoir ont également décidé de l’ »exclusion » de M. Affi pour « des dérives inacceptables », l’interdisant d’ »utiliser le nom et l’image », de l’ex-président, incarcéré depuis 2011 à la Cour pénale internationale (CPI) « à quelque fin que ce soit ».
Le FPI est confronté à une crise interne depuis la candidature de Affi N’Guessan contre Laurent Gbagbo pour contrôler le parti.
Connectionivoirienne.net avec Alerte Info
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