Cote-d’Ivoire « 2 000 ex-combattants occupent toujours les sites publics » selon Ouattara

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Par Anselme Blagnon

Le président ivoirien Alassane Ouattara a révélé vendredi que « 2.000 ex-combattants sur 4.000 ont quitté (les sites publics) qu’ils occupaient », lors d’une cérémonie.

« Sur les 4.000 ex-combattants que nous avons recensés en moins d’une semaine, 2.000 ont déjà quitté les lieux » qu’ils occupaient, a affirmé Alassane Ouattara.

M. Ouattara a ajouté que « les sites occupés par les ex-combattants » après la crise postélectorale qu’a connu la Côte d’Ivoire « doivent revenir à la police et à la gendarmerie faisant référence à la caserne de la Brigade anti-émeute (BAE) de Yopougon (Abidjan nord) et au camp commando d’Abobo (Abidjan nord).

Le 16 avril lors d’un meeting à Tiassalé (119 Km à l’Ouest d’Abidjan), il a affirmé qu’il ne fera plus de recrutement dans l’armée.

Le chef de l’Etat ivoirien avait invité les ex-combattants non immatriculés occupant des sites publics et privés à les quitter avant le 30 juin et rejoindre l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration, (ADDR) où « des ressources sont disponibles pour les aider à travers des activités génératrices de revenus ».

Selon M. Outtara « l’armée » ne pouvant plus « absorber » des ex-combattants, ils seront dirigés dans des « camps de resocialisation » à Daoukro (Centre-est), Bouaflé (Centre-ouest) et dans d’autres sites aménagés promettant de « tout faire pour qu’ils aient un emploi, une formation » et « un avenir »

Sur un effectif de 74.000 ex-combattants en 2011, 46.000 ont pu être réintégrés jusqu’en février 2015, selon Fidèle Sarassoro, le directeur de l’ADDR.

ABL

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