Des médias relayent, depuis plusieurs jours, des informations faisant état de l’existence de primes impayées des Eléphants, vainqueurs de la CAN 2015.
L’opinion publique nationale et internationale s’en est légitimement émue.
Le Comité Exécutif de la FIF confirme, après vérification auprès des concernés, que des primes importantes restent dues aux joueurs et encadreurs présents à la CAN 2015, en majorité pour les demi-finales et la finale, ainsi qu’à 17 joueurs ayant pris part à la phase qualificative de la compétition.
Le Comité Exécutif de la FIF tient à préciser que la totalité des primes concernées fait bien partie intégrante du budget de 3,5 milliards de F.CFA établi par la FIF, que Son Excellence Monsieur le Président de la République, dans sa grande clairvoyance, a bien voulu approuver en décembre 2014 et pour lequel les fonds correspondants ont été intégralement débloqués conformément à ses instructions.
Le Comité Exécutif de la FIF insiste cependant sur le fait que la Fédération n’a pas été impliquée dans la gestion de ces fonds à quelque titre que ce soit. Cette tâche a été exécutée par la Régie des compétitions internationales, avant, pendant et après la CAN 2015, selon une procédure de règlement des dépenses bien établie par Monsieur le Ministre de la Jeunesse, des Sports et Loisirs en sa qualité d’ordonnateur des dépenses.
La FIF s’est conformée à ladite procédure en présentant, aux représentants de l’Etat concernés, et en motivant, ses demandes de décaissement en conformité avec les éléments dudit budget et en leur communiquant les RIB (Relevé d’identité bancaire) des bénéficiaires respectifs des primes.
Le Comité Exécutif confirme que les demandes de paiement de primes qui s’avèrent aujourd’hui impayées ont bien été présentées, en temps voulus, avec les justificatifs et selon la procédure mise en place par la tutelle.
Le Comité Exécutif déplore ce retard accusé dans le paiement des primes des joueurs et encadreurs de la Sélection nationale, ainsi que toutes les interprétations tendancieuses générées par cette situation. Il tient à rassurer les personnes concernées ainsi que l’opinion publique sur le fait qu’il s’emploie actuellement à faire en sorte, avec le soutien des plus hautes autorités du pays, que les sommes dues soient réglées dans les plus brefs délais et, en tout état de cause, avant les prochaines échéances qui démarrent au mois de juin 2015.
Pour le Comité Exécutif
Le Président
Augustin Sidy DIALLO
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