3000 à 5000 ex combattants non enregistrés ivoiriens détiennent encore des armes et des uniformes et ne sont pas inscrits dans le processus DDR, 18 000 autres sont jusque-là introuvables, selon un rapport récent d’experts de L’ONU.
Les ex-combattants non retenus dans l’armée invités à intégrer le processus de désarmement-démobilisation et réintégration
Le commandant des forces terrestres de l’armée de Côte d’Ivoire, le général Gaoussou Soumahoro a invité lundi tous les ex-combattants non retenus dans l’armée à « s’inscrire totalement » dans le processus de désarmement, démobilisation et réintégration, lors d’une visite dans une caserne militaire à Abidjan.
« Nous invitons tous les ex-combattants à s’inscrire totalement dans le processus », a dit le général Gaoussou Soumahoro, les exhortant à se tourner vers l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration, (ADDR) pour leur « réinsertion. »
Le général a affirmé que « les matricules ne sont plus disponibles » dans l’armée et que l’ADDR a été « désignée et mandatée pour la réinsertion » des ex-combattants.
Le 16 avril lors d’un meeting à Tiassalé (119 Km à l’Ouest d’Abidjan), le président ivoirien Alassane Ouattara a affirmé qu’il ne fera plus de recrutement dans l’armée.
Il a invité les ex-combattants non immatriculés occupant des sites publics et privés à les quitter avant le 30 juin et rejoindre l’Addr où « des ressources sont disponibles pour les aider à travers des activités génératrices de revenus ».
“13.000 ex-combattants sur 74.000 ont été intégrés dans l’armée. Il reste encore 61.000. C’est clair qu’il allait avoir certains qui n’allaient pas être dans l’armée’’, a recemment déclaré le CEMA, général Bakayoko, lors d’un point de presse, à l’Etat-major à Abidjan.
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Anselme Blagnon
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