Gagnoa– M. Sébastien Djédjé Dano, fils et cadre de la sous-préfecture de Ouragahio, dont dépend le village de Mama, par ailleurs, leader politique proche du Front populaire ivoirien (FPI), affirme que les « Ivoiriens sont capables de s’unir. »
M. Dano s’exprimait, lundi, après-midi, en marge de la cérémonie de présentation du trophée de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2015 à Mama, village natal de l’ex-président, Laurent Gbagbo.
« Je me rends compte en voyant le trophée de la CAN à Mama et le grand rassemblement des Ivoiriens sans distinction d’ethnie, de religion et de parti politique, à la place publique de Mama, pour accueillir dame coupe, que les Ivoiriens sont capables de s’unir’’, a déclaré M. Dano, interrogé par les correspondants de presse et journalistes.
Remportée par le Onze national lors de la finale disputée contre les Blacks Stars du Ghana, le 08 février, à Malabo, en Guinée équatoriale, pays qui a abrité les phases finales de la 30ème édition, du 17 janvier au 08 février, la CAN continue d’être présentée aux personnalités, Institutions et populations de l’Intérieur du pays, après les cérémonies officielles d’Abidjan, présidées par le chef de l’Etat, M. Alassane Ouattara.
Pour l’ancien ministre du Front populaire ivoirien (FPI) en charge du ministère de la Réconciliation nationale et des Relations avec les Institutions jusqu’en février 2010, l’occasion de la présentation de la CAN à Mama est aussi une belle opportunité de raffermissement des liens entre hommes politiques et entre Ivoiriens.
« Il faut mettre à profit ces occasions pour approfondir nos relations », a-t-il déclaré.
Le ministre Djédjé Dano s’est investi personnellement auprès des populations de Mama, notamment les chefs traditionnels, pour leur faire accepter l’arrivée de la CAN dans leur village, indique-t-on. Le chef du village de Mama, Bertin Kouassi Ouraga, avait émis des réserves le 10 mars, quant à la réception du trophée dans son village, au cours de la réunion d’informations initiée, à cet effet, par le préfet de Gagnoa, Rémi N’Zi Kanga, au foyer polyvalent.
(AIP)
Les commentaires sont fermés.