Le camp Sangaré-Akoun du Front populaire ivoirien (FPI), opposé à Pascal Affi N’Guessan, invite les militants du parti « à se tenir prêts pour répondre aux mots d’ordres de la direction dans les prochains jours », après l’interpellation vendredi de certains partisans.
« Le comité central engage les militants à se tenir prêts à répondre aux mots d’ordre de la direction, dans les prochains jours », indique le communiqué final d’une réunion samedi.
Vendredi, la police a interpellé une dizaine de militants dont Odette Lorougnon, une cadre du parti devant le siège du quotidien du Fpi, « Notre Voie », au cours d’un sit-in « pacifique de protestation », pour « récupérer » leur « patrimoine ».
Ce Comité Central « condamne l’arrestation arbitraire » de ces partisans, exigeant « leur libération immédiate et sans condition » car le principal parti de l’opposition « n’est pas prêt à accepter cette énième dérive autoritaire qui le frappe ».
Samedi, des militants du parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, détenu depuis 2011 à La Haye ont manifesté devant la préfecture de police d’Abidjan pour réclamer la libération de leurs camarades.
Le principal parti de l’opposition est confronté à une crise depuis la candidature de M. Affi contre M. Gbagbo pour contrôler la formation politique.
Vendredi, la justice ivoirienne a annulé la suspension de Pascal Affi N’Guessan, décidée par ses adversaires internes qui ont désigné un intérimaire « pour cause de défaillance avérée » et de non respect des décisions du Comité de contole du parti.
Avec Alerte info
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