Fpi: Sangaré à propos de son ami Gbagbo
« Mon seul regret aujourd’hui est de ne pas pouvoir être à la Cpi avec lui »
Il n’est pas un habitué des interviews, très réservé qu’il est. Mais pour la première fois, Sangaré Abou Drahamane, l’autre Gbagbo comme il se définit s’est ouvert à Nicoletta Fabiolo, une consœur. Dans une interview fleuve disponible sur YouTube, le tout nouveau président par intérim du Fpi a largement présenté des facettes de Laurent Gbagbo tel qu’il ne l’avait fait auparavant. De leur rencontre au combat politique en passant par »le serment de Strasbourg ». Pour Ads Laurent Gbagbo incarne des valeurs. Celles du partage, de la grande vision pour son pays, de l’ouverture, en un mot de l’humanisme pour lequel il a choisi pour doctrine politique, le socialisme mais un socialisme qui tient compte des réalités du terrain et non ce socialisme dogmatique tel que véhiculé. Ce sont ces valeurs qui, selon M. Sangaré, l’ont amené à adopter définitivement Laurent Gbagbo comme leader mais surtout comme ami fidèle. Et ce, précise-t-il, depuis 1970. Et quand il raconte les raisons de sa présence à la résidence de Cocody en avril 2011, c’est sans sourciller que le président du Fpi affirme: »je le referais si j’avais à le faire sans hésitation ». ADS exprime cependant un regret : »mon seul regret aujourd’hui est de ne pas pouvoir être à la Cpi avec lui. Parce que je pense qu’on a posé des bases ensemble, on a discuté ensemble, on a eu une vision de la Cote d’Ivoire, on a eu des débats à la résidence, on était tombé d’accord sur ces débats là, donc s’il y a des coupables, je pense que nous sommes tous des coupables, nous qui étions ses collaborateurs premiers ». Voilà l’expression d’une fidélité. Dès lors, on comprend aisément Laurent Gbagbo quand il confiait un jour à Demba Traoré à La Haye : »Si Sangaré tient je tiens »
SD
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