Un mort et d’importants dégâts matériels enregistrés dans le village de Duro, situé dans le département de Biankouma, qui a connu une triste journée le mercredi 25 mars 2015. Selon nos informateurs sur place, tout est parti d’un incident produit dans le champ du défunt dont le nom ne nous ait pour l’instant pas été communiqué.
En effet, parti mercredi, dans son champ en cette période de défriche, le défunt qui voulait bruler les mauvaises herbes dans la parcelle qu’il entend mettre en valeur cette année, n’a pas eu la main heureuse. Car, le feu qu’il va allumer va se propager dans les champs environnants appartenant à des personnes d’origine burkinabé. Conséquence, plusieurs pieds de cacao vont être ravagés par les flammes. Non contents de cette situation, les burkinabés du village de Duo vont d’abord maitriser l’auteur du feu qu’ils découpent à la machette avant de s’attaquer à tous les villages et campements environnants. Ils iront plus loin dans leur chienlit en érigeant des barrages aux différentes entrées des villages concernés enfin d’empêcher l’entrée de forces de l’ordre. Dépêchés sur les lieux, les gendarmes et policiers n’ont pu rien faire face à la détermination des burkinabés lourdement armés, nous dit-on. Au moment où nous mettions sous presse, les populations des villages environnants et celle de Duro ont fuit en brousse pour échapper à la terreur de leur bourreaux.
Ce n’est pas la première fois que des Burkinabés tentent de se faire justice, en organisant des tueries dans les villages où les autochtones ont eu la gentillesse de les recevoir en leur concédant, si nécessaire, des parcelles de terre pour nourrir leurs familles. L’année dernière, les villages Gnindéboua de Dania et Fiancon dans le département de Vavoua ont été attaqués par des burkinabés suite à un autre incident. On a pu enregistrer de nombreuses maisons incendiées et des dégâts matériels du côté des autochtones. Les autorités actuelles n’ont malheureusement pas communiqué suffisamment sur cet incident qui a pourtant porté un coup sur les relations entre burkinabés et gnindéboua dans cette localité. Autre fait important qui pourrait compléter la liste des attitudes de cette population étrangère vivant en Cote d’Ivoire, depuis l’avènement de Ouattara, c’est l’attaque de la gendarmerie de Diégonefla. Ici, toujours à la suite d’un incident, après avoir saccagé et pillé la gendarmerie elle a
exigé la fermeture de la gendarmerie de Diégonéfla. Même les contingents de gendarmerie venus en renfort de Daloa et Gagnoa n’ont pu la faire reculer.
PIERRE KALO
Aujourd’hui
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