Crise au sein du parti de Gbagbo
Le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau a renvoyé jeudi au 2 avril l’Affaire sur « l’annulation » d’une décision d’un Comité central du parti de Laurent Gbagbo, convoqué aux 2/3 de ses membres avec l’accord du Comité de contrôle du parti, ayant démis Pascal Affi N’ Guessan de sa fonction de président et prononcé sa « suspension » des activités de la formation politique.
Le président du tribunal de première instance Hamed Coulibaly, qui a évoqué « l’absence des principaux avocats des deux parties, a renvoyé l’Affaire » au 02 avril afin de leur permettre de « produire leurs mémoires ».
Le juge a également expliqué avoir reporté l’audience parce que le dossier nécessite « une étude sérieuse » pour « la paix sociale » dans le pays.
Le Front populaire ivoirien (Fpi, opposition), fondé par M. Gbagbo et une dizaines de ses camarades dans les années 80, est divisé en deux camps depuis que M. Affi s’est déclaré candidat à la présidence du parti contre l’ex-président ivoirien, incarcéré à La Haye pour « crimes contre l’humanité » dans les violences postélectorales, de décembre 2010 à avril 2011.
Le 5 mars, un Comité central convoqué aux 2/3 de ses membres avec l’accord du Comité de contrôle du parti a désigné Abou Drahamane Sangaré, comme président intérimaire du Fpi et suspendu M. Affi de toutes « les activités du parti jusqu’au prochain congrès ».
M. Affi avait volontairement refusé de participer à ce Comité central espérant de par son absence pouvoir saboter les décisions qui en découleraient.
Qualifiant « d’illégal » le Comité central l’a révoqué, M. Affi a porté plainte contre le camp Sangaré qui avait été convoqué le 26 mars par le tribunal avec d’autres cadres Alphonse Douati, Laurent Akoun (ex-secrétaire général), Hubert Oulaye, Koua Justin (ex-président de la jeunesse) et Oro Gauze.
Avec agences et Alerte info
Connectionivoirienne.net
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