Macky Sall « La croissance n’a de portée réelle que si elle transforme qualitativement » les conditions de vie

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Par Patrice Allégbé

Le président sénégalais Macky Sall, a estimé mercredi à Abidjan que la croissance économique « n’a de portée réelle que si elle transforme qualitativement » les conditions de vie des populations, à l’ouverture d’une conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique.

La croissance devrait « générer des emplois et réduire les inégalités sociales », a soutenu M. Sall, dans un discours, annonçant que son pays envisageait un taux de « transformation économique de 7% l’an ».

Pour atteindre l’émergence, il faudrait un « développement solidaire et inclusif », a indiqué M. Sall, qui a relevé « la consolidation de l’Etat de droit et de la gouvernance » en vue de créer un environnement stable pour l’investissement.

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II a par ailleurs souligné que les flux financiers « illicites coûtent à l’Afrique entre 50 et 148 milliards de dollars », des pertes qui pourraient transformer l’économie du continent, qui enregistre un taux moyen de croissance estimé à 5%.

« Une croissance forte et durable n’est pas le fruit d’un miracle », cela nécessite une stratégie économique, des mesures en termes d’investissement et d’accroissement de la productivité, a fait observer le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara.

Selon M. Ouattara, la politique d’émergence devrait prendre en compte l’amélioration de l’environnement des affaires, la transformation des produits primaires, un système bancaire et financier favorisant « une bonne intermédiation financière ».

Le vice-directeur de la Banque mondiale (BM) pour la région Afrique, Makthar Diop, a relevé que les dirigeants qui aspirent à l’émergence devraient savoir « comment avancer en termes de risques ».

Les Etats en développement doivent « réduire les facteurs de risques » tout en accélérant la productivité de l’économie, a-t-il poursuivi, insistant sur l’investissement dans « le capital humain et le travail ».

La conférence sur l’émergence de l’Afrique, qui a regroupé plusieurs personnalités du monde politique et financier dont l’ancien président Sud-africain Thabo Mbeki, devrait s’achever vendredi.

PAL

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