Le président du Front populaire ivoirien, dans le cadre des activités de son parti, a échangé lundi 16 mars, à la fondation Mémel Fotê, avec le bureau de l’Organisation des femmes du Front populaire ivoirien (OFFPI), des fédérations OFFPI, des femmes membres du Comité central et du comité de contrôle et du secrétariat général. Abou Drahamane Sangaré, au cours des échanges, a indiqué que cette rencontre est celle de la remobilisation et annoncé qu’il tiendra son premier meeting à Mama. A travers cet acte, il s’agira pour lui, a-t-il dit, de rendre hommage au président Gbagbo et à son épouse Simone Gbagbo et surtout appuyer l’appel de Mama. Puis il se rendra dans le pays attié et à Yopougon.
Faisant allusion à l’ancien président du FPI, le Pr Sangaré a dit que c’est désormais du passé. Il affirmé, par rapport à la mission qui lui a été confiée, qu’il entend aller vite et faire en sorte que le FPI affronte les problèmes de la Côte d’Ivoire. Il a même trouvé trop longs les 90 jours qui lui ont été donnés pour organiser le congrès. Aux militants de son parti, il a demandé de comprendre le sens du combat actuel et de ne surtout pas avoir peur. « Le FPI est comme un saumon, il peut remonter les courants contraires. Et il faut reprendre le FPI dans son sens originel et authentique. » Ajoutant au passage que si « quelqu’un ne fait pas confiance au Comité de contrôle du FPI, c’est qu’il n’a pas confiance au FPI ».
Parlant du président Gbagbo, Abou Drahamane Sangaré a souligné que c’est un homme d’Etat. Pour lui, on peut être chef d’Etat sans être un homme d’Etat. Il a indiqué que l’ancien chef d’Etat ivoirien est un maillon important pour la réconciliation en Côte d’Ivoire et qu’il se battra pour qu’il revienne en Côte d’Ivoire. « Personne ne peut nous empêcher de parler de Gbagbo. Gbagbo, c’est notre ADN ».
Pour tordre le cou aux bruits selon lesquels il a manigancé un coup tordu pour prendre la tête du parti, le président intérimaire du FPI a affirmé que Gbagbo ne lui refuse rien. Si en 2000, il n’a pas voulu du poste de président du FPI et de celui de Premier ministre, c’est parce que le « FPI est un parti en mouvement et il faut faire confiance aux jeunes ». En revanche, a-t-il poursuivi, si en 1990, Gbagbo l’avait emporté face à Houphouet-Boigny, il aurait accepté d’être son Premier ministre.
Il faut signaler qu’après la rencontre avec les femmes, Abou Drahamane Sangaré s’est entretenu avec la jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI). Mardi, ce sera le tour de la Cellule universitaire du Front populaire ivoirien (Curf) et le Cap-FPI.
STS
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