Par Edwige Fiendé
Des agents contractuels de santé de Côte d’Ivoire, regroupés au sein d’une plateforme ont plaidé samedi pour l’application du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) qui est passé de 36.607 à 60.000 FCFA en 2013, dans les hôpitaux publics de l’intérieur du pays, à Yamoussoukro (Centre)
»Nous appelons les responsables des hôpitaux encore réticents à accepter d’appliquer la décision du chef de l’Etat pour nous sortir de la situation de misère », a lancé le secrétaire général du Syndicat national des agents contractuels de santé de Côte d’Ivoire (SYNACSCI), Ernest Méto, face à la presse.
Selon M. Méto, le SMIG est appliqué à Abidjan tandis les salaires sont encore fixés entre 15.000 et 45.000 FCFA dans les centres de santé de l’intérieur du pays.
Ces agents dont des ambulanciers, secrétaires, caissières, garçons et filles de salle et aides-soignants « depuis plus de 20 ans » réclament leur insertion à la fonction publique.
»Ce sera la juste récompense que l’Etat peut faire pour nous pour garantir notre retraite, nous n’avons pas de primes et ne sommes pas déclarés à la CNPS (Caisse nationale de prévoyance sociale) », a déploré le secrétaire général du syndicat de 950 membres.
Ernest Méto qui reste « convaincu » de l’aide du président ivoirien Alassane Ouattara, a invité ses collègues à garder espoir.
EFI
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