Côte-d’Ivoire crise au FPI: Ouattara ne reconnait pas le nouveau président Sangaré Abou Drahamane (intérimaire)

Affiado

Le gouvernement Ouattara reconnaît l’actuel président comme « interlocuteur » (porte-parole)

Le gouvernement ivoirien reconnaît Pascal Affi N’Guessan, le président du parti de Laurent Gbagbo, comme « interlocuteur » du Front populaire ivoirien (Fpi, opposition) conformément aux statuts et à la loi, a dit mercredi à la presse son porte-parole Bruno Koné, affirmant que l’Etat n’interférait pas dans la crise interne de cette formation politique.
« Nous n’interférons pas » dans les affaires internes au Fpi, a déclaré Bruno Koné, affirmant que conformément aux statuts et à la loi, M. Affi était la personne « autorisée » à s’exprimer « aujourd’hui » au nom du parti.
Les organisations en Côte d’Ivoire sont « régies par des textes » et les statuts des partis politiques étant déposés au ministère de l’Intérieur, de même que les organes qui les dirigent, l’Etat a un regard sur le fonctionnement de ces entités, a-t-il rappelé.

« Les personnes qui aujourd’hui sont autorisées à s’exprimer au nom de ce parti, c’est en l’occurrence comme président M. Affi Nguessan. Le jour où cela va changer, conformément au statut de ce parti et aux lois ivoiriennes, nous aurons un interlocuteur et la personne nous sera désignée », a dit M. Koné.
« Tant que cela ne change pas, l’interlocuteur du gouvernement est celui désigné conformément au texte du fpi (…) on serait en faute d’aller discuter avec des personnes qui ne sont pas habileté officiellement à représenter » le parti, a-t-il poursuivi.
Le Fpi traverse une crise interne depuis quelques mois après que M. Affi a maintenu sa candidature à la présidence du FPI, contre celle de M. Gbagbo, notamment soutenue par d’autres cadres dont son fils Michel Gbagbo, qui sont opposés à celle de l’ex-Premier ministre.
Le premier vice-président, Abou Drahamane Sangaré a été désigné jeudi comme président du FPI par un comité central extraordinaire convoqué avec l’accord du comité de contrôle du parti et 2/3 des bases du parti, qui selon M. Affi est « illégal » parce qu’il n’a pas été convoqué par le secrétariat général statutaire du parti.

Avec Alerte info
PAL

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