Human Rights Watch réagit à la condamnation de Mme Gbagbo
« La condamnation de Simone Gbagbo ne signifie pas que justice a été rendue aux victimes de la crise qui a secoué la Côte d’Ivoire entre 2010 et 2011. Le procès contre Mme Gbagbo et quelque 80 co-accusés n’a pas été mené conformément aux normes en vigueur en matière de procès équitable. De plus, elle n’a été condamnée que pour crimes contre l’Etat ivoirien, et n’a pas été jugée pour les meurtres, viols et crimes contre l’humanité pour lesquels elle devra répondre devant la Cour pénale internationale (CPI). »
«Le gouvernement ivoirien devrait remplir l’obligation légale qui est la sienne et transférer Simone Gbagbo à la CPI. Le gouvernement ivoirien et la CPI devraient également renforcer leurs efforts pour poursuivre les responsables de crimes de guerre et crimes contre l’humanité ayant combattu pour le Président Ouattara durant la crise électorale.»
Human Rights Watch
10 mars 2015
Le titre est de Connectionivoirienne.net
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