Ce qui pourrait se préparer par Sylvie Kouamé
Les textes du parti volontairement rendus inopérationnels dans l’état actuel des choses, les deux camps en conflit ouvert au Fpi pourraient passer à a phase de la violence si l’on en croit des informations de diverses sources. Le 7 mars dernier, Pascal Affi N’guessan avec des partisans organisaient leur comité central sous haute surveillance policière. Pas moins de trois corridors de sécurité furent installés sur le chemin qui mène au QG. De quoi a peur Affi ? La question devenait récurrente jusqu’à ce que l’un de ses partisans nous apprenne qu’il y aurait des menaces de l’autre camp depuis la veille. D’où les renforts de police demandés auprès des services de sécurité ivoiriens. Selon un ancien exilé du Ghana, farouche défenseur d’Affi, la veille de ce comité central, un cadre du camp Sangaré aurait démarché des jeunes pour perturber la rencontre. Mais ceux-ci pour la plupart n’auraient pas répondu favorablement à cet appel. Vrai ou faux, toujours est-il que dans le camp Sangaré, on redoute également des coups tordus du désormais adversaire Affi N’guessan. Ici une information que nous avons pu recouper fait état de ce que des actes de sabotage des meetings du camp « Gbagbo ou rien » seraient en préparation, pilotés par un ancien employé de la mairie de Yopougon (agent de sécurité). Un certain surnommé « Rougeot » dans le camp Affi aurait pour sa part décidé d’en finir avec les frondeurs une fois pour toute dans les jours à venir. On ne sait pas comment mais « Rougeot » le dit à qui voudrait l’entendre. Il faut craindre le dérapage.
Les commentaires sont fermés.