Plusieurs centaines d’ex- combattants en colère ont manifesté lundi à Gagnoa (centre-ouest) pour réclamer le paiement de leurs primes de réinsertion dans la vie active, estimées à 800 000 FCFA (environ 1200 euros) chacun, a indiqué à Xinhua une source sécuritaire.
Les autorités sécuritaires ont entamé un dialogue avec les anciens belligérants, ce qui a permis le retour au calme.
Des milices et des groupes d’auto-défense constitués de jeunes se réclamant de l’ex-président Laurent Gbagbo et se réclamant du président Alassane Ouattara avaient pris les armes au plus fort de la crise post-électorale de 2010 – 2011 pour combattre aux côtés des forces pro-Gbagbo et des forces pro-Ouattara.
La guerre étant terminée, le gouvernement a mis en place un programme de démobilisation, de désarmement et de réinsertion sociale des ex-combattants.
Plus de 62 % des 74 000 ex-combattants de la crise post- électorale de la Côte d’Ivoire ont pu bénéficier d’une réinsertion professionnelle au cours des deux années écoulées, selon le directeur général de l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (ADDR) Fidèle Sarassoro.
A plusieurs occasions, le responsable de l’ADDR a réaffirmé la détermination du gouvernement et de ses partenaires à poursuivre les efforts dans le sens d’une réinsertion efficiente des anciens belligérants.
De source officielle, le programme de démobilisation et de réinsertion de ces jeunes ex-belligérants va coûter 92 milliards de francs CFA (140 millions d’euros). F
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Source: Agence de presse Xinhua
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