La grève du collectif des 14 syndicats de secteur éducation-formation a débuté ce lundi. Elle durera du 2 au 4 mars sur toute l’étendue du territoire national. Dans certains établissement publics d’Abidjan visités ce matin, la grève est effective.
Cette grève est consécutive au préavis de grève déposé le 12 février dernier au ministère de la fonction publique et des réformes administratives auquel le ministre Bacongo n’a pas daigné accorder d’importance. Les 14 syndicats réclament le déblocage des avancements fonctionnaires depuis la fin du mois de janvier 2015. Leur mouvement fait ainsi peser un risque de fermeture des écoles primaires et secondaires du pays ce matin. La ministre de l’Education nationale et l’enseignement technique, Kandia Camara a donc dépêché le vendredi 27 février dernier son directeur de cabinet, Assoumou Kabran, auprès des enseignants pour leur demander de suspendre la grève. Mais les négociations se sont soldées par un échec. L’un des membres du collectif que nous avons joint assure qu’aucune proposition concrète ne leur a été faite relativement au paiement du déblocage des avancements. Le collectif appelle donc tous ses membres à observer, dès ce matin un arrêt de travail de 72 heures. Signe des temps mauvais, le Synesci menace également de débrayer tout comme au niveau des universités publiques, la coordination nationale des enseignants chercheurs ( Cnec ) retrouve ses membres le 3 mars prochain à l’amphi B pour dire pour analyser la situation leur situation à la « suite de la non satisfaction » de leurs revendications. La coordination des 14 syndicats de la santé se retrouve également pour prendre des décisions suite au non-paiement du déblocage des avancements après les rendez-vous manqués de janvier et de février.
Aujourd’hui
GAS
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