De nombreux compatriotes s’interrogent encore sur le motif à la base de l’appel de Bédié ce 17 septembre 2014.
Le Mouvement National de Soutien à Essy Amara (MNSEA) est à mesure de reconstituer la peur-panique à la base de la faute politique de Bédié. Une faute politique qu’il traîne au pied comme un boulet sous les ricanements des militants du RDR, qui ne manquent aucune occasion pour lui montrer les dents à la place du sourire.
Le 15 septembre 2014, Jeune Afrique, principal soutien médiatique d’Alassane Ouattara sur le continent Noir, fait écho du casting ayant abouti au profil d’Essy Amara en vue de défendre les couleurs du PDCI, section du Rassemblement Démocratique Africain (RDA), principal souvenir des africains du passage de Félix Houphouet Boigny sur la Terre africaine,Berceau de l’Humanité.
La trouille s’empare de Ouattara qui n’avait qu’à actionner le président du PDCI. La suite ne se raconte plus.
Bédié improvise, séance tenante, la création de son PDCI-RDR, ce qui permettra à Essy Amara, Konan Banny, Kouadio Konan Bertin et Kablan Brou de poursuivre l’idéal d’Houphouët Boigny, sous la bannière du PDCI-RDA.
Au soir du 28 Février 2015, quand les lampions allumés sur la maison PDCI par le RDR se seront éteints suivi du retrait des grelots et de tout le folklore tintamarresque financés à dessein par les tenants de la case du RDR, à la rue Lepic, que retiendront les militants du PDCI-RDA de la longue parenthèse de Bédié sur l’héritage commun?
Violente question dont le seul retour de Laurent Dona Fologo à la case départ ne suffira pas à atténuer la virulence de la réponse.
La gorge nouée de tous ces Délégués Départementaux et Secrétaires de Sections instrumentalisés et conditionnés, contre leur gré, pour dire oui à 100 % sans broncher, finira par péter les plombs, lorsqu’ils auront découvert les rayons de la Liberté et le bonheur de dire NON à l’embrigadement auquel vous soumettez ces pères et mères de famille qui ont eu le malheur d’être des dirigeants locaux du parti au mauvais moment, c’est à -dire au moment où vous sévissez avec une rare cruauté inédite au PDCI-RDA.
Soyez-en sûrs: comme les y invite l’éveilleur de consciences Chinua Achebe, ils découvriront que « quand un homme n’est pas d’accord, il dit NON ».
Soyez-en sûrs: les ténèbres ne régneront pas toujours. Leur fin est imminente. Avant la tenue de l’élection présidentielle, vos otages que vous tenez en respect par la terreur et la malice machiavélique, se décideront en souvenir de Chamfort et se diront: « tous les hommes sont esclaves faute de ne savoir prononcer la syllabe NON ».
Et ce jour là, aucun pharaon ne pourra retenir son semblable dans un enclos dénommé « candidature unique du RDR », ce laboratoire de fabrique du concept de « Rattrapage ethnique » à sens unique.
Il fait jour. Et il est inconcevable que certains se plaisent et se délectent à nous soumettre puis à nous maintenir dan l’esclavage, pour paraphraser l’ex-première Dame Simone Gbagbo, à l’occasion de son unique déclaration publique du 22 février 2015, depuis 4 ans de détention arbitraire et totalement abusive.
Pour terminer, il n’est pas sans intérêt, en phase avec Simone Gbagbo, de nous poser la question essentielle à savoir : « quelle Côte d’Ivoire voulons-nous bâtir? »
Nous avons le choix entre le totalitarisme avec son lot d’embrigadements et la dictature d’une seule ethnie sur les 60 autres ethnies d’une part, et d’autre part, l’ouverture du jeu démocratique sans référence à l’ethnie ni à la région, condition garantissant la Patrie de la Vraie Fraternité, vers laquelle convergent, finalement, toutes les paroles de notre Hymne Nationale, dont l’un des auteurs vient de tirer sa révérence, comme pour attirer notre attention à veiller sur l’essentiel.
Voilà la Côte à laquelle nous croyons, espérons, et aspirons, c’est-à-dire une Côte d’Ivoire, Libre, Indépendante et Souveraine dans le droit fil des aspirations de tous ceux et celles qui croupissent actuellement en prison dont les soupires ont été si bien exprimés par la voix maternelle se Simone Ehivet Gbagbo, épouse de Laurent Gbagbo, un autre prisonnier à la Haye.
Service de Communication du MNSEA
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