Par Sylvie Kouamé avec Saré Saré à Abidjan – Le autorités ivoiriennes souhaiteraient supprimer l’article 35 de la Constitution de 2000 votée à plus de 85% par les Ivoirien, en déclarant cet article « illégal » selon nos informations. Le mode opératoire du processus de suppression [amendement de la Constitution] poserait encore des problèmes à l’actuel régime ivoirien qui craint un revers à un éventuel referendum. La voie parlementaire est assidument étudiée par une armada de juristes constitutionnels, mis au travail par le président Ouattara. Au parlement [voie illégale] le régime est confronté à une sourde opposition de députés nationalistes PDCI-RDA. Selon certaines sources la récente «démission» de Français Wodié de la présidence du Conseil constitutionnel n’est pas anodine. Elle est liée à cette volonté de modification la Constitution ivoirienne. Plus d’infos suivront.
Article 35
Le Président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct. Il n’est rééligible qu’une fois.
Le candidat à l’élection présidentielle doit être âgé de quarante ans au moins et de soixante quinze ans au plus. Il doit être ivoirien d’origine, né de père et de mère eux-mêmes ivoiriens d’origine. Il doit n’avoir jamais renoncé à la nationalité ivoirienne. Il ne doit s’être jamais prévalu d’une autre nationalité. Il doit avoir résidé en Côte d’Ivoire de façon continue pendant cinq années précédant la date des élections et avoir totalisé dix ans de présence effective. L’obligation de résidence indiquée au présent article ne s’applique pas aux membres des représentations diplomatiques et consulaires, aux personnes désignées par l’Etat pour occuper un poste ou accomplir une mission à l’étranger, aux fonctionnaires internationaux et aux exilés politiques. Le candidat à la Présidence de la République doit présenter un état complet de bien-être physique et mental dûment constaté par un collège de trois médecins désignés par le Conseil constitutionnel sur une liste proposée par le Conseil de l’Ordre des Médecins. Ces trois médecins doivent prêter serment devant le Conseil constitutionnel. Il doit être de bonne moralité et d’une grande probité. Il doit déclarer son patrimoine et en justifier l’origine.
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