La plateforme a procédé à l’interpellation de Dame Koné Makany Kadija, stagiaire dans une agence de transfert de la place pour faux et usage de faux et escroquerie d’un montant de 1 000 000 frs cfa.
D’après les faits, le responsable d’agence a constaté que deux retraits frauduleux d’un montant total de 1 581 550 frs cfa avaient été effectués les 11 septembre 2014 et 6 janvier 2015 sur son compte dépôt. Pour ce faire, il saisit la PLCC pour porter une plainte.
Au cours de l’audition, la cyberdelinquante présumée a fini par avouer qu’elle voulait octroyer un prêt à usure à son ex-copain. Dans cette dynamique, elle a rétiré frauduleusement du compte géré par son employeur la somme de 1 000 000 frs cfa. Comme recompense du «deal», elle dit avoir reçu auparavant un acompte de 450 000 frs cfa et devait en plus percevoir de son ex-copain un remboursement à hauteur de 1 200 00 frs cfa.
Notre cyberdelinquante présumée a été conduite devant la justice pour répondre de ses actes.
Un arnaqueur aux faux sentiments dans les mailles de la Plcc
Il convient donc de rappeler que l’escroquerie sur internet est réprimée et punie par la nouvelle loi sur la cybercriminalité. Cette loi prévoit des peines allant jusqu’à 20 ans de prison ferme et 40.000.000 FCFA d’amende.
On ne cessera jamais de le dire et d’attirer l’attention de la population ivoirienne que l’escroquerie sur internet est reprimée et punie par la nouvelle loi sur la cybercriminalité. Cette loi prévoit des peines allant jusqu’à 20 ans de prison ferme et 40 000 000 frs cfa d’amende.
L’application de cette loi a permis à la plateforme de lutte contre le phénomène de la cybercriminalité de mettre aux arrêts BENNE GILBENAIRE STEPHAN. Celui-ci a été interpellé suite à une arnaque aux faux sentiments. En vérité, il se faisait passer pour une jeune fille en la personne de LAURAINE GANTOIRE sur un site de rencontre.
De son forfait, en 2014, il a extorqué à un resortissant français, la somme totale de 3 288 euros soit 2 157 045 francs cfa.
Le cybercriminel présumé a reconnu pendant l’interrogatoire le profil de la victime française. Il a précisé que c’est son ami résidant présentement au Maroc qui s’est fait passer pour LAURAINE GANTOIRE. Pour sa part, sa contribtion dans la fausse manœuvre était d’abord de recevoir les codes de transfert, ensuite d’effectuer les retraits et enfin de renvoyer les fonds à son ami. Il fut ainsi déferré au parquet pour répondre de ses actes.
Source: Cybercrime.interieur.gouv.ci
Les commentaires sont fermés.