N’entrera plus qui veut à l’Ecole des Forces armées (Efa). Des réformes entreprises dans les domaines de l’enseignement militaire, du renforcement des capacités, des documents d’orientation stratégique et des textes, dans le cadre de la Réforme du secteur de sécurité (Rss) ont décidé du relèvement du niveau de recrutement au concours d’entrée à l’Efa. Ainsi, pourront intégrer cette école par voie de concours, les détenteurs d’une licence. L’information a été donnée hier à Bassam, à la clôture
du séminaire bilan 2014 et plan d’actions 2015 du ministère de la Défense, ouvert la veille. Mais, ce n’est pas le seul acquis de cette réforme. Dans le communiqué final lu par le colonel-major André Gouri, figurent également entre autres, l’ouverture des classes préparatoires à l’Ecole militaire préparatoire et technique (Empt) de Bingerville, l’entrée des filles à l’Empt et à l’école de Gendarmerie, la candidature de la Côte d’Ivoire pour accueillir le siège du Centre régional de sécurité maritime de l’Afrique de l’Ouest (Cresmao), l’ouverture de l’Académie des métiers de l’air d’Abidjan (Amaa), l’agrément du gouvernement pour la création d’un institut d’Etudes stratégiques et de défense (Iesd). Pour ce qui est des perspectives, le séminaire a proposé la construction d’une armée professionnelle agissant selon des valeurs et des normes, notamment la discipline, la non-ingérence dans la politique intérieure et la neutralité idéologique, le règlement de tous les problèmes liés à la situation post-crise, l’amélioration des conditions de vie et de travail des militaires, le respect des conditions de recrutement, le respect des droits de l’Homme par les personnels des Forces armées. Evoquant la question des ex-combattants pro-Gbagbo rentrés d’exil, le ministre auprès du président de la République, chargé de la Défense a établi le nombre à 4 000. Mais, parmi eux, note Paul Koffi Koffi, il y avait des exilés internes. 2 000 d’entre eux étaient des ex-miliciens. 200 des autres 2 000 personnes étaient de vrais militaires. Parmi ces 200, seuls 27 étaient en exil. Eux, ont été réintégrés depuis janvier 2014. Les 173 autres étaient radiés de l’armée depuis 2008 et 2009. Nous avons transmis la liste des 2 000 ex-miliciens à l’Addr pour leur trouver de quoi se réinsérer », a clarifié le ministre.
L’Expression
O.A.K
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