Le président sortant du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan s’est offert une cérémonie de présentation de vœux samedi, au QG du parti.
Un dernier baroud honneur avant la chute définitive. Car celui que les militants ont hué récemment aux obsèques de la génitrice du président Laurent Gbagbo, d’abord à Yopougon, et ensuite à Gagnoa puis à Ouragahio n’a plus d’avenir politique au sein du FPI, selon certains observateurs. Même si se faire bonne conscience il se trouve dans l’obligation de convoyer des personnes qui n’ont aucun statut dans le parti pour une cérémonie dite de présentation de vœux. Alors qu’il a récemment protesté contre la candidature président Gbagbo arguant que sa signature avait été falsifiée. Et malgré toutes les assurances de lui-même (Affi) ses émissaires et celles des avocats de Gbagbo, il a intenté un procès contre l’ex-président. Affi qui donc perdu toute légitimité aux yeux des militants du Front Populaire ivoirien a multiplié, lors de cette cérémonie, les déclarations du genre: « Laurent Gbagbo m’a confié le parti et il doit venir me retrouver à la tête du parti pour que je lui fasse le bilan ». Il s’arroge même le pouvoir de rester le président du Fpi en attendant le retour de Gbagbo: « Je suis là, je tiens la direction du parti (…) je ne lâcherai pas ». Aujourd’hui sans arguments notables pour convaincre les militants par rapport à sa position déviationniste, il traite les autres de bellicistes. « On ne fait pas la politique avec gros cœur, palabres (…). On fait la politique avec stratégie et tactique. On fait la politique avec la tête et intelligence », a déclaré Affi.
Source: Aujourd’hui
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