Côte-d’Ivoire FPI – Le Comité de contrôle veut un Comité central extraordinaire avant le 7 mars

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Le Comité de Contrôle du FPI à travers son président, le Pr Hubert Oulaye a réfuté la date du 7 mars pour la tenue du Comité Central Extraordinaire exigé par la base du FPI. Il est à noté que cette date à été proposée par le président sortant Pascal Affi N’Guessan après de chaudes discussions entre l’équipe du PR Oulaye et lui, et cela suite à la saisine du Comité de Contrôle (Juridiction du FPI) par 2/3 des membres du Comité Central (Assemblée Nationale du FPI) comme le recommande les statuts du parti.

Les arguments avancées par le PR Hubert Oulaye qui préside le Comité de Contrôle ont été mentionnés dans un courrier qu’il a adressé à Affi N’Guessan le 3 février 2015.

Dans ce courrier le PR Oulaye se félicite du résultat constructif de leurs échanges lors des rencontres passées qui ont débouchés sur l’accord sur l’ordre du jour contenu dans la pétition des délégués du Comité Central à savoir :

* l’assignation en annulation partielle de la décision n° 2014/002/FPI/CC rendue le 25 novembre 2014 par le Comité de contrôle ;
* le report du 4ème Congrès ordinaire du FPI ;
* la fermeture du siège.

Toutefois, le président du Comité de Contrôle propose la date du samedi 21 Février au lieu de celle du 7 mars souhaité par le camarade Affi N’guessan. Cette contre-proposition est motivée selon lui par l’urgence qu’il y a à mettre rapidement fin à cette crise dont les conséquences imprévisibles aggravent chaque jour qui passe, la déchirure du parti. S’ajoute à cela, la nécessité d’une reprise effective du fonctionnement du parti, qui se matérialisera par la réouverture officielle du siège à tous les militants et la reprise des réunions statutaires de la direction dont notamment le Comité central ordinaire normalement prévu pour le 7 mars prochain, selon les informations qui lui avait été données lors de leur première rencontre.

Aussi, le PR Hubert Oulaye a souhaité que dans l’optique de vider entièrement les points litigieux qui agitent le parti, il ai une jonction des questions soulevées par la pétition initiée par 2/3 des membres du Comité central, dont ils ont été ampliataires.

Ce qu’il faut comprendre, est que la date du 7 Mars est celle de la tenue d’un Comité Central #Ordinaire (CCO), or en la matière, la saisine de 2/3 des délégués commande l’organisation d’un Comité Central Extraordinaire (CCE), ce dernier, compétent pour prendre certaines décisions fortes (y compris des sanctions faisant suite aux points débattus) est convoqué avec un Ordre du Jour précis qui ne peut être modifié par l’Assemblée. Alors, quand on connait le mensonge, la délation et la mauvaise foi qui jonchent notre crise, il est important d’éviter l’amalgame dans lequel pourrait s’engouffrer certains et prolonger notre crise qui peut trouver solution idoine au cours de ce CCE.

Pour finir, même si le camarade Affi N’guessan n’a pas trop le choix, car la régularité de la pétition a été constatée par un huissier de justice assermenté qui s’est fait fort de la lui donner, et qu’en définitive la rencontre peut se tenir avec où sans son accord, mais il peut être un peu conséquent avec lui-même et aller au bout de son acceptation à la tenue de la rencontre et des points à débattre en approuvant une date avancée que celle du 7 Mars 2015.

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