Côte d’Ivoire – Les gardes pénitentiaires ferment toutes les prisons du pays

yacou
MACA

 

Les gardiens des prisons ivoiriennes ne sont pas contents. Pour exprimer leur mécontentement, ils ont décidé d’entrer en grève illimitée à partir d’aujourd’hui. « Nous travaillons dans des conditions de vie minables. Nos salaires sont minables, les primes de suggestion et de risques ne sont pas payées entièrement.
La prime de contagion que le pouvoir s’était engagé à nous payer jusque-là n’est pas réglée. Les augmentations sur salaires annoncées par le pouvoir ne sont pas apparues sur nos bulletins de salaire de janvier dernier. Nous ne pouvons plus accepter qu’on nous tourne en rond», a confié un gréviste. Pour exprimer leur mécontentement et obliger le pouvoir Ouattara à tenir ses engagements, les gardes pénitentiaires membres du SYNAPAPCI et du collectif 2000 ont décidé de fermer toutes les prisons du pays. Conséquence, les procès des prisonniers ajournés, les visites dans les geôles de Côte d’Ivoire seront suspendues à partir d’aujourd’hui. Les enseignants du privé laïc en grève illimitée demain. Le pouvoir ne tient pas parole.
Tous les engagements pris devant les travailleurs ne sont pas tenus. Pour exprimer son ras-le-bol, le syndicat national des enseignants du privé laïc de Côte d’Ivoire a décidé d’entamer une grève illimitée à partir de demain mardi 03 février 2015. Dans un communiqué, les enseignants dénoncent le non respect des engagements pris par
les autorités conformément à la décision de suspension de grève du 5 décembre 2014 prise par l’assemblée générale extraordinaire. En effet, les enseignants et personnel du privé laïc réunis en assemblée générale extraordinaire le 31 janvier dernier, à la bourse du travail de Treichville après une analyse approfondie de leur condition
de vie, ont décidé d’organiser des marches éclatées dans toutes les DRENET et IEP sur tout le territoire national, un sit-in au cabinet du ministre de l’éducation nationale et de l’enseignement technique, le mercredi 4 février. Ces actions pour le non-paiement du reliquat de 4 mois de spéciale dévaluation, le paiement des nouveaux salaires dû aux enseignants du privé laïc et du nouveau SMIG dû au personnel non-enseignants. Au regard de ces contestations, c’est le front social qui est en ébullition.

Le Quotidien

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