Par Edwige Fiendé
Les établissements de Yamoussoukro (Centre ivoirien) « feront l’objet de surveillance dès » jeudi, après des rumeurs de présumés « coupeurs de têtes d’enfants dans les écoles primaires et préscolaires » qui ont perturbé les cours mardi, a annoncé mercredi le préfet de police, Ismailia Sanogo.
« Dès demain (jeudi), tous les établissements feront l’objet de surveillance par notre présence effective », a assuré Ismailia Sanogo, au cours d’une réunion de crise en présence du préfet de région, André Epkonon et des leaders religieux et traditionnels.
Des patrouilles sont également annoncées 24H/24 dans la capitale politique ivoirienne, pour sécuriser la ville.
Mardi, « une folle rumeur » faisant état de présence de « coupeurs de têtes d’enfants dans les écoles primaires et préscolaires » a circulé à Yamoussoukro (247 kilomètres d’Abidjan), a expliqué André Epkonon.
Pris de panique, des parents se sont rués mardi après-midi entre 14h30-15H00 GMT dans les écoles pour récupérer leurs enfants.
Dans certains établissements scolaires, des enseignants qui se sont opposés au retrait des enfants ont finalement cédé « face à la pression » des parents, a relaté le directeur régional de l’éducation national, Aboulaye Diacko.
« Aucun enfant n’a été tué, ni enlevé », précise la déclaration du comité départemental de crise lue par le préfet de région, qui « appelle la population au calme, à la sérénité » et à la reprise des cours jeudi.
Le comité de crise a par ailleurs invité « la population a dénoncer les colporteurs de fausses informations dont le seul objectif est de créer le désordre ».
Ces deux derniers mois, un seul enfant sur 21 enlevés, a été retrouvé vivant, les autres ayant été mutilés et tués, selon un bilan de la police ivoirienne.
EFI
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