Les autorités ivoiriennes se préoccupent des conflits récurrents entre agriculteurs et éleveurs dans le nord du pays et multiplient les initiatives en vue d’un règlement durable des litiges parfois meurtriers.
Les autorités administratives et les responsables locaux conjuguent leurs efforts pour ramener la paix entre les différents acteurs de ces secteurs d’activité.
Pour le sous-préfet de Seydougou (département d’Odienné) Lucien Yao N’Zué, il importe de trouver une solution durable au fléau en se fondant sur la recherche du dialogue permanent.
M. N’Zué a ainsi entrepris une série de rencontres avec les éleveurs et les agriculteurs afin de trouver un terrain d’entente et de ramener la cohésion.
« Au titre des nouvelles dispositions, il y a l’avènement d’un protocole d’accord individualisé entre le village et l’éleveur installé ou désireux de s’installer », a expliqué le sous-préfet, notant que l’autorité administrative s’impliquera dans la validation et l’application du document.
Selon des habitants, les dégâts causés par les troupeaux de boeufs ou de moutons en transhumance sur les cultures constituent le principal sujet des litiges qui portent également sur l’aménagement des espaces cultivables.
Des autorités ont ainsi pris à bras-le-corps la question de la difficile cohabitation entre agriculteurs et éleveurs qui met à mal la cohésion sociale dans les zones sous leur autorité.
Plusieurs membres du gouvernement ont effectué des missions dans des régions du nord pour prôner l’apaisement et la cohabitation pacifique entre les deux groupes.
Tout comme les cadres, ces autorités administratives insistent sur l’option consistant à privilégier une voie de règlement pacifique des conflits en vue d’une résolution définitive de cet épineux problème qui engendre des morts et des dégâts chaque année.
Le conflit entre agriculteurs et éleveurs dans le nord de la Côte d’Ivoire existe depuis plusieurs décennies.
Les affrontements violents entre ces deux communautés qui ont secoué plusieurs localités du nord dont déjà fait plusieurs morts. Fin
Xinhua
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