En provenance d’Accra où elle s’est exilée depuis avril 2011, comme bien d’autres ivoiriens fuyant la guerre postélectorale, Koudou Jeannette, la sœur cadette du président Laurent Gbagbo a foulé hier, en début d’aprèsmidi, le sol ivoirien, la terre de ses ancêtres qu’elle a quitté il y a quatre ans. En compagnie de son fils aîné Alain Porket parti très tôt d’Abidjan la chercher à bord de son véhicule de type 4X4, Koudou Jeannette avait à ses côtés, l’épouse du journaliste Ali Khalil Kéita en exil à Accra. Fait marquant, c’est que l’ancienne directrice générale de l’Agefop est arrivée hier à Abidjan sans que la direction du Front Populaire Ivoirien ne dépêche une délégation pour aller à sa rencontre comme elle en a l’habitude lorsque les cadres du parti exilés décident de rentrer en Côte d’Ivoire. Volonté personnelle de Koudou Jeannette de rentrer au pays sans sirènes en raison du deuil qui la frappe ou mauvaise coïncidence du calendrier de son retour avec celui des responsables du Fpi ? Pour sûr, la sœur cadette du président Gbagbo a rejoint hier les siens à Cocody- Palmeraie, au domicile du doyen Henri Gossé où une chapelle ardente est dressée pour recevoir les condoléances à la famille de la défunte Gado Marguerite, génitrice de l’ancien chef d’Etat ivoirien détenu à La Haye.
Pierre Lemauvais
Le Quotidien
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