Par Hervé Coulibaly – Les nouvelles autorités burkinabè semblent avoir abandonné toute volonté de faire la lumière sur les conditions d’assassinat du capitaine Thomas Sankara en 1987. La chute du dictateur Blaise Compaoré avait en effet, été l’occasion pour certains d’appeler à la vérité sur la mort de Thomas Sankara et sur le lieu exact ou reposent ses restes. « Je crois qu’il y a eu une incompréhension entre le gouvernement et la famille Sankara » aurait récemment lâché le nouveau président par interim du Burkina-Faso Kafondo a des patrons de presse jeudi 22 janvier, selon des propos rapportés par Jeune-Afrique. La réouverture de la supposée tombe de Sankara à Ouagadougou, pour faire des test d’ADN à fin de vérifier qu’il s’agit véritablement des restes du célèbre révolutionnaire n’est vraisemblablement pas pour demain. Tout comme la vérité sur le dossier du journaliste Zongo. Mais à y voir de prêt, pourrait-il en être autrement, quand on sait que l’un des véritables détenteurs actuels du pouvoir à Ouagadougou n’est personne d’autre que le général Gilbert Diendéré [lire Gilbert Diendéré «clef de voûte» du regime de Compaoré, portrait], fidèle parmi les fidèles de Blaise Compaoré, et Commandant des troupes ayant fait le coup d’état du 15 octobre 1987 ?
Les commentaires sont fermés.