Côte-d’Ivoire reprise des attaques, insécurité – Pourquoi les généraux doivent se réveiller

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Assurément, les ennemis de la paix, ceux qui ont juré de ne jamais voir le président Alassane Ouattara à la tête de ce pays ne sont pas prêts à ranger leurs crampons, pardon leurs fusils. En effet, de manière aussi inattendue, lors que l’on croyait voir tourné le dos aux attaques meurtrières, et u moment même où, dans un saut humaniste, le pouvoir s’apprête à solder le lourd contentieux électoral avec l’ouverture des assises, voilà que nous assistons u retour en force des fusils, de la surenchère politique d’une certaine opposition et à la recrudescence du grand banditisme. Le fait que 2015 soit une année électorale en rajoute à l’inquiétude légitime des populations. Des attaques déjouées sur le flanc ouest côté Tabou, une attaque repoussée à Grabo, le ventre mou de notre corridor Ouest, repère privilégié des assaillants. Des forces de l’ordre attaquées à des corridors, des bandits de grand chemin qui continuent d’écumer nos villes. Face à ce qui s’apparente à une remontée de la violence et de l’insécurité, les officiers généraux qui assurent le commandement opérationnel de nos forces de défense et de sécurité ont l’obligation de rehausser le niveau d’alerte et saisir le taureau par les cornes. Ceci, afin de ne pas compromettre les efforts énormes que déploie le chef de l’Etat pour assurer le bien-être ux Ivoiriens à travers la réalisation d’infrastructures ultra-modernes, la lutte contre la pauvreté, la relance de notre économie, le repositionnement diplomatique de la Côte d’Ivoire. Tous ces efforts seraient en réalité vains s’il n’y a pas de sécurité, si de nouvelles dispositions ne sont pas prises pour freiner ces déstabilisateurs tapis dans l’ombre. Aujourd’hui, de Tabou à Danané, les populations vivent une certaine psychose. Des individus ont bel et bien été interpellés près les attaques, certains ont été présentés comme les cerveaux ou les financiers de ces opérations de déstabilisation. Mais à quel niveau sommes-nous dans le démantèlement de ces filières d’insécurité ? Plus que jamais, les forces de gendarmerie, la police nationale, les Frci, les eaux et forêts, les douaniers, tous ceux qu’on appelle les corps habillés devraient rehausser leur niveau de vigilance, faire circuler le renseignement afin de préserver les acquis de notre pays. Les ennemis et les adversaires de Ouattara n’ont plus d’arguments sur le terrain politique pour le contrer, les réalisations inaugurées chaque semaine sur tout le territoire national sont un puissant ciment d’unité qui est en train de se construire entre le président de la République et le peuple de Côte d’Ivoire. Seule reste la voie des armes pour déboulonner l’indéboulonnable Ouattara. Minimiser la menace, c’est faire une grave erreur d’appréciation et exposer le pays à des périls.
A.S.
Le Nouveau Réveil

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