Yaya Touré était en conférence de presse lundi pour évoquer la rencontre entre la Côte d’Ivoire et la Guinée, mardi. Le nouveau capitaine des Eléphants se veut réaliste avant l’entame de la compétition pour son équipe.
«Vous n’avez pas perdu contre la Guinée depuis 20 ans, ne craignez-vous pas un complexe de supériorité?
Ça reste du sport. On peut avoir des difficultés, on le sait. On est venus avec beaucoup d’envie, certains pour apprendre, pour goûter à cette compétition car le groupe a changé, il est jeune. Nous ne sommes pas favoris mais on va montrer qu’on a envie d’aller loin.
Avez-vous une responsabilité supplémentaire en tant que capitaine?
Ça fait des années que j’ai d’énormes responsabilités. Je vis tous les jours avec ça, même en tant que père de famille. Aujourd’hui, c’est surtout une énorme fierté. Mon objectif est de mener cette équipe vers l’avant. Et chaque jour qui passe est un grand bonheur. Il y a des années, j’étais à la place des jeunes, à écouter les plus anciens. Je dois passer le relais avec beaucoup de plaisir.
Dans quel état arrivez-vous après des éliminatoires compliqués et une défaite en amical face à la Suède (0-2)?
Les matches de préparation servent d’abord à corriger les défauts. Vous, vous regardez le résultat, nous on sait que le plus important est de respecter les consignes. Ça nous a fait du bien cette rencontre contre la Suède, même si on a perdu. Le plus important est d’arriver prêt ici.
Est-ce un avantage de ne pas avoir la pression du favori?
Oui et non. Car être favori, c’est faire peur aussi, mais on sait que les matches se jouent sur le terrain. Nous avons une nouvelle génération avec les Bony, Lacina (Traoré), Doumbia, Kalou… On a envie de montrer que la Côte d’Ivoire est un grand pays de foot. Le plus important est de défendre le mieux possible nos couleurs et de faire plaisir au peuple.»
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