Côte-d’Ivoire – Les acteurs de la crise au FPI renvoyés dos à dos « Tous fautifs » selon l’IA

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Il [Laurent Gbagbo] fera donc appel de la décision. Et seul Gbagbo et ses avocats, et non une tierce personne doit faire la requête. Si cela peut résoudre la crise, et si la lettre manuscrite existait depuis, n’aurait il pas été plus simple et utile pour le parti, qu’elle fût transmise directement au Comité de contrôle dans les délais. Car même si le notaire fait venir la lettre, le fait que le comité de contrôle ne l’ai pas reçue dans les délais, pourrait aux yeux de la justice la rendre irrecevable. L’authentification par le notaire, ne suffit pas, le comité de contrôle ne pouvait imaginer qu’une lettre manuscrite existait chez un notaire. L’existence de ce document, chez le notaire n’emporte pas forcément annulation de la décision du jour.

Le cas de force majeure peut-il exister ?

Pourquoi au lieu de le faire authentifier [ou en même temps et concomitamment] par un notaire, la même lettre n’a pas été versée au dossier à Abidjan, de sorte que la signature du notaire ne vienne que comme second document de preuve, et non la preuve essentielle et principale? Autrement, il aurait pu de façon souveraine repousser le prononcé de sa décision, pour cas de force majeure.

Tous fautifs

Dans cette affaire chaque protagoniste a commis des erreurs, et les uns et les autres se sont sans doute sous estimés. Le maître du jeu reste la justice ivoirienne et ce que cela implique, jusqu’à nouvel ordre [c’est à dire qu’un consensus et un accord politique interne, soit trouvé pour changer le rapport des forces]. A défaut d’avoir officiellement et ouvertement, une partie du Foi, il suffit au camp Ouattara de maintenir le Fpi en crise, pour s’assurer de sa faiblesse face à lui, et aux dissidents du Rhdp, Pdci. Et on ne peut pas reprocher à Ouattara d’être celui qui a soufflé à Laurent Gbagbo l’appui à l’idée d’une candidature à la présidence du Fpi, sans avoir pris toutes les précautions aussi bien d’ordre politique, que juridique, tant en externe, qu’en interne.

L’Intelligent d’Abidjan

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