Simone Gbagbo: Ce qui s’est passé au tribunal, ce vendredi
Lu pour vous
Devant les menaces de la CPI réclamant Simone Gbagbo à La Haye, un procès s’ouvre en cette fin d’année, probablement lié à la campagne de Com du sieur Ouattara jouant sa survie et se positionnant en « réconciliateur » des Ivoiriens, demandant justice au nom des victimes de son camp à Laurent Gbagbo, son épouse et ses alliés pour quelques 3000 victimes qui -catéchisme évoluant deviennent brusquement « plus de » 3000 victimes, c’est dire que la balance des crimes post électoraux imputables à son propre clan est entrain de basculer de son côté, lui le chef des rebelles, le donneur d’ordres aux assassins, lui qui certainement n’a jamais tué de ses propres mains, mais confiait ses missions de mort à ses hordes de rebelles sans foi ni loi…
Combien de temps ce simulacre de procès va-t-il durer ? Trouvera-t-on un procureur à la mode pseud’ivoirienne à la hauteur de fatou Ben Souda, dans cette équipe de procureurs et de jurés tellement indépendants qu’ils sont presque tous du Nord de la Côte d’Ivoire? L’affaire du procureur assassin, proche de Ouattara, et qui finalement doit répondre lui-même d’un assassinat sans avoir été légitime défense selon les dires des témoins, nous révèle déjà que ce folklore macabre qui se poursuit encore en Côte d’Ivoire avec sa pseudo justice.
Il faut souhaiter que l’Union Européenne ne décaisse pas ses 5 millions d’Euros dans ces conditions. Mais je reste sceptique, la justice européenne de la Haye, politique avant d’être une vraie justice, a montré que le chemin était tortueux et se terminait toujours en impasse; en effet comment accuser « légitimement » les moins coupables et continuer de protéger les assassins pour leur éviter toute poursuite et ne pas dévoiler aussi le machiavélique plan français pour faire tomber Laurent Gbagbo ? Une fois encore les confidences de Nicolas Sarkozy révélées dans le dernier livre à lui consacré nous dévoilent toute cette machination, mais qui malheureusement reste couverte par les intérêts de la Françafrique et son code de langage qui permet pas de dire la vérité aux braves Français, ignorants de tout cela, qui le soir au journal de 20 heures sont gavés de faits divers et anecdotes sans grand intérêt… Hier soir j’en ai encore fait l’expérience en discutant avec des voisins français, qui n’avaient jamais entendu parler de la CPI et de son illustre hôte encombrant Laurent Gbagbo.
Shlomit
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