Les populations d’Oumé et d’Hiré ne sont pas contentes des responsables de la mine d’or de Bonikro. Elles l’ont démontré en protestant bruyamment pendant une semaine. Toutes les voies conduisant à la mine d’or ont été bloquées par les planteurs en colère qui exigeaint que les promesses faites par les exploitants de la mine d’or soient enfin tenues. Car cela fait bientôt dix ans que cette mine d’or est exploitée. Les planteurs devraient quitter le site en contrepartie d’un dédommagement. Mais
depuis, rien. Non seulement, les producteurs de café, de cacao, d’hévéa, d’autres cultures de rente et de vivriers n’ont toujours pas encore été dédommagés, mais
aussi, ils ne peuvent plus bénéficier de leur parcelle à cause de l’avancement des travaux d’exploitation de la mine d’or. Las de ne plus avoir d’activités, les planteurs ont confié leur préoccupation à Zohé Goliva et Kouamé Richard, respectivement président du collectif des propriétaires terrien et coutumier
d’Oumé et Hiré. Ces deux hommes, selon des témoignages recueillis auprès des populations, n’ont jusque là pas donné de réponse satisfaisante. Ils sont soupçonnés d’avoir été corrompus par les responsables de la mine d’or de Bonikro. De leur côté, ils accuseraient certains planteurs de raser les murs de la mine d’or pour des miettes. Une situation qui compliquerait les négociations. Alors, pour mettre fin à cette geurre qui pointe à l’horizon entre les exploitants
de la mine d’or de Bonikro et les populations d’Oumé er de Hiré, la chefferie traditionnelle, la jeunesse et les femmes appellent les autorités compétentes à intervenir aussi vite que possible. Car les jours à venir s’annoncent sombres. Au moment où nous mettions sous presse, le site d’exploitation de la mine d’or de Bonikro est inaccessible. Les jeunes s’y sont installés jusqu’à ce que toutes les promesses faites soient tenues par les responsables de la mine.
Henri Ouattara S.
Le Mandat
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