Déclaration du Collectif de pour la Défense de la Candidature d’Amara Essy (CDCAE)
Contexte
Suite à la sortie hasardeuse du délégué PDCI-RDA du département de Koun-Fao, relativement à l’annonce de la candidature de S.E.M Amara Essy à l’nvestiture du PDCI-RDA, à la Présidentielle de 2015, le Collectif pour la Défense de la Candidature d’Amara Essy (CDCAE) s’indigne et décide , pour faire face à l’imposture d’un groupuscule qui se réclame dépositaire du PDCI dans le département de Koun-Fao, de prendre ses responsabilités devant l’histoire et les hommes pour freiner l’intoxication et la ‘’tribalisation‘’ du débat politique.
En effet, Amara Essy, homme de devoir et de conviction, qui, depuis l’appel des planteurs du PDCI, s’est efforcé de mûrir une réponse sage et adaptée, s’est voulu on ne peut plus clair. Il a réaffirmé son ambition d’apporter sa contribution à l’édification de la Nation ivoirienne. Et ce, par la préservation de l’héritage de Félix Houphouët-Boigny, le PDCI –RDA qui est en train d’être sacrifié sur l’autel des ambitions personnelles et notoirement égoïstes.
Prétentions des pourfendeurs de la candidature d’Essy Amara sur la forme:
Le Dimanche 21 décembre, réunis au domicile du délégué Michel Kouamé, de Koun-Fao, une poignée de secrétaires généraux et militants à la solde du ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, prétendent, à travers une déclaration, n’avoir pas été saisis par SEM Amara Essy pour sa candidature à l’investiture du PDCI-RDA pour la présidentielle de 2015.
Prétentions des pourfendeurs de la candidature d’Essy Amara sur le fond:
Selon le communiqué, la délégation PDCI-RDA de Koun-Fao réaffirmerait son adhésion à l’appel de Daoukro; réaffirmerait son soutien indéfectible au Président Henri Konan Bédié, ainsi que son attachement aux orientations qu’il donne, lesquelles incarnent les idéaux du PDCI-RDA; se mettrait en mouvement pour une participation active au pré-congrès éclaté prévu pour le 21 février 2015, ainsi que pour le congrès extraordinaire du 27 au 28 février 2015, afin d’aider à l’aboutissement du projet mort-né dit Appel de Daoukro.
Le Collectif pour la Défense de la Candidature de Amara Essy (CDCAE) prend acte de cette déclaration qui n’engage que ses auteurs et non toute la population de Koun-Fao, fort heureusement.
Pour preuve,le premier magistrat de la ville de Koun-Fao, c’est-à-dire, le maire PDCI-RDA de Koun- Fao, M. Olayes qui a déposé la candidature de Kouadio Konan Bertin (KKB) à l’investiture du PDCI-RDA , n’a été ni informé ni associé à cette ténébreuse, lugubre et prétentieuse entreprise de dénigrement, qui s’apparente à un coup d’épée dans l’eau.
Pour une déclaration qui se voudrait l’émanation de Koun-Fao, nous sommes curieux de savoir que le délégué départemental ou la délégation départementale n’ai pas pu rallier à sa honteuse et méprisable initiative, du reste, clientéliste, le premier magistrat de la ville, qui plus est, l’élu légal et légitime de la population communale, à la différence de monsieur Michel Kouamé.
Le Collectif pour la Défense de la Candidature de Amara Essy (CDCAE) tient à ressortir le caractère prétentieux de ceux qui estiment être au-dessus du président statutaire du parti, au point de reprocher au Diplomate Essy AMARA,sa démarche hautement emprunte de considération, celle d’avoir confié la primeur de son acceptation de candidature au Président Henri Konan Bédié.
En empruntant une telle voie, ses auteurs entendent -ils braver la vision avant-gardiste et légendaire des planteurs de Côte d’Ivoire, fondateurs du PDCI-RDA ? Ont-ils déjà oublié que Koun-Fao comptait et demeure encore un bastion agricole dont la sueur des planteurs aura construit ce pays ?
Au demeurant, Le Collectif pour la Défense de la Candidature de Amara Essy (CDCAE) déplore la connotation tribale et triviale des auteurs de cette déclaration dont M. Michel Kouamé, qui a dirigé de janvier 1994 à décembre 1999, Fraternité Matin. Délégué départemental du PDCI de Koun-Fao, et depuis juillet 2013, 3ème vice-président du Conseil régional du Gontougo et septième chef traditionnel du village de Broukro (Sous-préfecture de Tanda). M. Michel Kouamé confond la gestion efficiente d’un parti politique à son trône microscopique de chef de village. De sorte qu’il croit que tout devrait passer par lui.
Ah, quand la prétention aveugle sa proie, elle la conduit inexorablement vers la décadence dans les profondeurs abyssales des regrets éternels.
Au surplus, le Collectif CDCAE tient à préciser qu’au PDCI, contrairement à l’idée que veulent faire circuler les ‘’béni oui oui ‘, chacun est libre de ses opinions et responsable de ses actes. Tant que la candidature d’Essy ne viole pas les textes du parti, nous la défendrons vaille que vaille.
Nous tenons à rappeler à M. Michel Kouamé ces quelques lignes de la Loi n° 93-668 du 9 août 1993 relative aux partis politiques, en son article premier: «le Parti politique est une association de personnes physiques qui adhèrent aux mêmes idéaux politiques,s’engagent à les faire triompher par la mise en œuvre d’un programme, en vue de conquérir et d’exercer le pouvoir selon les principes démocratiques définis dans la Constitution. Les Partis ou Groupements Politiques doivent s’engager, dans leurs statuts, à respecter strictement les principes de la démocratie et des droits de l’homme, la souveraineté nationale, la forme républicaine de l’Etat et les lois de la République. Les Partis ou Groupements Politiques ne peuvent s’identifier à une race, une ethnie, un sexe, une religion, une secte, une langue, une profession où à une région du pays».
Koun-Fao, bien qu’étant le département d’origine d’Amara Essy, ne saurait être le seul soutien de sa candidature. Amara Essy suit la feuille de route de ses mandants (les planteurs) issus de toutes les contrées de Côte d’Ivoire.
Faut-il encore préciser que la candidature va au-delà des questions tribales, ethniques et religieuses… ?
Amara Essy n’est pas un homme solitaire comme veulent le faire croire ses pourfendeurs manipulés par un individu au langage bouffon qui fait honte à tout le Zanzan.
Enfin, nous demeurons confiants quant à la capacité du président du PDCI-RDA à un sursaut et à ouvrir grandement les yeux sur les actes de tous ceux qui œuvrent en réalité à le pousser vers un traquenard appelé, abandon ou désertion de la cour familiale au profit de « l’envahisseur », sur des bases incestueuses à savoir le viol avec brutalité des résolutions souveraines de sa famille politique.
Nous continuons de soutenir que tous ceux qui poussent le vieux dans l’indignité, ne l’aiment vraiment pas plus que leur ventre . Et nous entendons les dénoncer au coup par coup , mais des coups réfléchis.
Pour l’avènement d’une Côte d’Ivoire nouvelle dont les fils et filles vivront dans la PAIX et la CONCORDE, Vive la candidature d’Amara Essy.
Fait à Abidjan, le 22 décembre 2014
Pour le Collectif de pour la Défense de la Candidature d’Amara Essy (CDCAE)
Ouattara Ben DJIBRIL
Les commentaires sont fermés.