Commentaire par K. Doumbia
Le Ministre Bruno Koné [photo] Porte-parole du gouvernement ivoirien a indiqué que le taux de chômage actuel en Côte d’Ivoire, s’élève globalement à 25%. Un taux qui pourrait nous faire penser à la période de la grande dépression du début du 20e siècle.
Nous sommes donc amenés à nous poser certaines questions: quel est le niveau d’instruction des personnes au chômage? Ce qui permettrait de savoir quels sont les secteurs de l’économie qui n’embauchent pas et pourquoi? Et également que pourraient être les révisions à apporter au système éducatif, à tous les niveaux.
Une option serait d’offrir aux sociétés des allègements fiscaux pour l’embauche de jeunes ou encore l’élaboration de contrats à temps partiels qui permettraient à l’économie locale de ne pas perdre tout ce potentiel intellectuel et professionnel. D’autant plus, que contrairement aux économies européennes, les économies africaines n’ont toujours pas les moyens de proposer des allocations chômages aux populations.
Ralf Margreiter de la Confédération Suisse explique que le chômage des jeunes est une bombe à retardement dans une société qui promet du travail à la fin de la formation. Peut-être qu’il est temps de ne plus promettre l’impossible et d’encourager d’autres voies, ce qui implique également la disponibilité de fonds.
Des actions ponctuelles ne suffisent pas. Il va s’en dire que le gouvernement ivoirien fait de son mieux après être sorti d’une crise sociopolitique sans précédent. Néanmoins, l’urgence de la situation réclame une créativité rapide dans les stratégies touchant à l’amélioration du quotidien de la population.
Cette information honnête devrait être soutenue par des mesures gouvernementales immédiates et à long terme visant à réduire ce pourcentage. Malheureusement, cela n’a pas été le cas.
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