2Français sur 3 ne veulent pas de Nicolas Sarkozy à la présidentielle – L’image de Nicolas Sarkozy s’est abîmée depuis son retour en politique, selon un nouveau sondage
POLITIQUE – L’image de Nicolas Sarkozy s’est dégradée au cours de la campagne pour la présidence de l’UMP, d’après les résultats d’un sondage Odoxa pour Le Parisien-Aujourd’hui en France à paraître dimanche, similaires à ceux du baromètre des personnalités YouGov de ce mois de décembre, réalisé en exclusivité pour Le HuffPost et Itélé.
61% des Français considèrent que son retour est « une mauvaise chose » pour la vie politique française, en hausse de sept points par rapport à un sondage du 22 septembre, réalisé donc quelques jours après l’annonce officielle de son retour. A l’inverse, seuls 39% des Français pensent que « c’est une bonne chose ».
D’ailleurs, 66% (+5) des personnes interrogées ne souhaitent pas qu’il se présente à l’élection présidentielle de 2017, contre 33% (-4) qui le souhaitent. 58% des sondés ont une « mauvaise opinion » du nouveau patron de l’UMP, dont 32% de « très mauvaise opinion », 41% « une bonne opinion » dont 6% de « très bonne opinion ».
83% (=) des sondés le jugent dynamique, 64% (-4) courageux, 60% (+3) disent qu’il « a fait son temps », 51% (-2) l’estiment compétent, 55% ne le trouvent pas rassembleur (+3), 64% (+4) ne l’estiment pas sympathique. Seuls 26% (-5) pensent qu’il « dit la vérité aux Français » tandis que 21% (-5) le jugent « honnête ».
« Animé par un désir de revanche »
59% (+4 par rapport au sondage de septembre) des sondés pensent que l’UMP ne peut pas « présenter Nicolas Sarkozy comme candidat » en 2017 à cause des « affaires en cours ».
73% (+6) des personnes interrogées estiment que Nicolas Sarkozy revient en politique « parce qu’il est animé par un désir de revanche », contre 26% (-7) « parce qu’il a un vrai projet pour la France ». Même chez les sympathisants de droite, cette idée de revanche est –légèrement– majoritaire (51%).
Son idée d’un comité d’anciens Premiers ministres, jetée aux oubliettes, était pour 71% des sondés une volonté de Nicolas Sarkozy de « piéger Alain Juppé et François Fillon en les présentant comme des ‘anciens' », tandis que 28% pensent qu’il « voulait sincèrement tendre la main » à ses deux principaux rivaux pour représenter l’UMP en 2017.
Seul point positif, une majorité de sondés (55%) jugent que sa victoire à la présidence de l’UMP, avec 64,5% des voix contre les anciens ministres Bruno Le Maire et Hervé Mariton constitue une « bonne performance ». 44% qualifient ce résultat de « performance décevante ».
Le HuffPost | Par avec AFP
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