Pari gagné pour Famoussa Coulibaly, secrétaire général adjoint et secrétaire des régions du Gôh et du Lôh-Djiboua, au compte de l’Union pour développement la paix de Côte d’Ivoire (Udpci). Les membres de ce parti Houphouëtiste ont choisi dimanche, le jour anniversaire du décès du premier président de la Côte d’Ivoire moderne pour exprimer leur reconnaissance au deuxième président du parti arcen-ciel (…)
Le secrétaire régional en a profité pour lever un coin de voile sur l’engagement du président de l’Udpci auprès du président de la République. Selon lui, le président de l’Udpci a très tôt compris ce qu’Alassane Ouattara pouvait apporter à la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, il n’a pas hésité à la soutenir, au point d’en devenir son collaborateur clé. «Qui a dit que Mabri n’est pas l’oreille d’Alassane Ouattara ? Qui prenait l’hélicoptère au moment où Gbagbo disait que si un avion ou un hélicoptère décollait de l’hôtel du golf, qu’il allait l’abattre. Qui osait sortir ? C’était Mabri qui sortait. Il a mouillé le maillot pour Alassane Ouattara. Non pas parce-qu’il s’appelle Alassane Ouattara mais parce qu’il croyait en cet homme. Il savait que le chef de l’Etat pouvait apporter quelque chose à la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, il a cru en ce combat. Il a fait sept ans dans le gouvernement de Gbagbo, mais il ne s’est jamais compromis avec lui. Si l’argent pouvait l’acheter, Gbagbo l’aurait acheté. Ce n’est pas un homme à vendre son honneur, sa dignité. Quand il dit oui, c’est oui. Quand il dit non, c’est non», a-t-il partagé.
Les attentes de l’Udpci
Il a aussi rappelé le parcours politique et administratif de son mentor, avant de demander au président de la République de reconnaître une fois encore les mérites de son ministre, en lui confiant, en 2015 après sa réélection, un poste de président d’institution. « L’Udpci est l’un des rares partis à ne rien conditionner. Nous n’avons pas conditionné notre soutien lors du congrès de Yamoussoukro par des postes. Mais, il est temps qu’on récompense le mérite. Nous avons vu Mabri, député de Zouan-Hounien ; Mabri, ministre d’Etat, ministre de la Santé et de la population ; Mabri, ministre de l’Intégration africaine et de la coopération ; Mabri, ministre des Transports ; Mabri, ministre d’Etat, ministre du Plan et du développement. Qu’est-ce qui reste maintenant ? Mabri, président. En 2016, nous voudrions qu’on puisse reconnaître le
mérite de cet homme en le nommant à la tête d’une institution de la République. Mabri est apte à diriger n’importe quelle institution de Côte d’Ivoire, si le président Alassane Ouattara lui fait confiance. Et nous savons qu’il lui fait confiance. C’est pourquoi nous demandons au secrétaire général du parti d’œuvrer pour qu’en
2015 cela soit une réalité afin que l’Udpci soit récompensée au même titre que les autres partis de l’Alliance. Nous nous sommes mariés au Rhdp et en retour, il
nous doit reconnaissance », at-il souhaité. Pour finir il a appelé au rassemblement des tous les partis du Rhdp dans la région pour traduire en acte, la réélection de leur candidat unique en 2015, après avoir indiqué que son parti est le précurseur de l’appel à la candidature unique d’Alassane Ouattara. La cérémonie était présidée par le président du parti. En déplacement avec le chef de l’Etat en Arabie Saoudite, il s’est fait représenter par son épouse Solange Yaké Fatimata Mabri. La ‘’première dame’’ de l’Udpci a tenu à remercier les militants pour leur grande mobilisation. Et d’appeler à soutenir la candidature unique (…)
L’Expression
Par Gnahoré David, envoyé spécial à Divo
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