En Côte d’Ivoire KKB reçoit le soutien des sans-emploi

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Ils sont des jeunes, filles et garçons. Ils ont en commun d’être des sans-emploi, « fatigués d’attendre cette solution » qui ne vient pas, « angoissés » par « le rattrapage ». Les Ivoiriens, membres de la coordination des sans emploi de Côte d’Ivoire, ont rencontré le député Pdci KKB à son siège des 2-Plateaux (Abidjan), le jeudi 27 novembre 2014, pour lui promettre leur soutien dans la perspective de la présidentielle de 2015. « Nous voyons en toi, un des nôtres, un jeune qui a certainement eu les mêmes problèmes et qui peut nous comprendre. C’est pourquoi nous, membres de la coordination des sans emploi, venons à vous, pour vous proclamer solennellement notre soutien », a indiqué le président de la Coordination, Arthur Légré, entouré de son bureau et des membres de son organisation venus en grand nombre.
Le député KKB a donné une réponse favorable à la démarche des jeunes. Parce que pour lui, « nous les pauvres, les jeunes sans emploi, si on décide ensemble d’être quelque chose, on va réussir ». Cependant, il leur a dit que dans la vie, chacun est responsable de son destin et les a exhortés à marcher selon des vertus, des règles, des normes. « La Côte d’Ivoire à laquelle je rêve est un pays de rigueur. Car c’est à force de combattre que nous allons réussir et proposer aux ivoiriens un projet sérieux », a-t-il conseillé.
Il a, en outre, demandé aux jeunes de ne pas tomber dans la facilité « parce que les dirigeants actuels veulent nous empêcher de construire notre avenir ». A l’occasion de la rencontre, KKB a dénoncé le manque d’une politique réelle d’emplois des jeunes. Avant de dire que la question de l’emploi des jeunes doit être définie en amont. Et pour KKB, toutes les communautés doivent tirer profit de la politique de l’emploi. « Il n’est pas bon de servir une seule communauté », dit-il. Avant de lancer « qu’un vrai chef doit être heureux si son peuple est satisfait ». Il a tenu à préciser que le travail auquel il invite les Ivoiriens, ce n’est pas de prendre les armes, ni de créer l’insécurité. Parce qu’on peut faire la politique de façon noble. Concernant l’insécurité galopante, il a lancé une boutade. « On se préoccupe de ma sécurité, alors je dis : on dit, c’est Gbagbo qui tuait, maintenant qu’il n’est pas là, pourquoi l’insécurité persiste. Y-a-t-il d’autres tueurs ? ».

Koulibaly Doucy
Notre Voie

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