Le 4ème congrès du Front populaire ivoirien aura bel et bien lieu. En tout cas, «techniquement», le bureau du congrès a pris toutes les dispositions utiles pour que cette instance de renouvellement des organes dirigeants du parti de Laurent Gbagbo se tienne les 11, 12, 13 et 14 décembre. Hier, au siège provisoire de l’ancien parti au pouvoir, à Cocody-Attoban, le président du bureau du congrès, Sébastien Dano Djédjé, a assuré ses militants, sur les dispositions prises et sur le modus operandi de ces assises. «(…) ce congrès est organisé dans un environnement où la cohésion et l’unité dans notre parti sont fragilisées. C’est donc un congrès de tous les défis : défi de l’unité, défi du rassemblement, défi de la lutte démocratique, défi du réarmement moral et du réengagement solidaire», a déclaré, d’entrée, Sébastien Dano Djédjé. Qui a ajouté que l’objectif général de ces assises de l’ancien parti au pouvoir porte sur «l’identification des instruments efficaces pour la libération de Laurent Gbagbo» et sur «la reconquête démocratique du pouvoir d’Etat». S’il ne l’a dit qu’à demimot, l’ancien ministre de l’Agriculture a confessé que son parti traverse des difficultés financières sans précédent. Une sécheresse financière qui s’est accrue avec l’organisation de ce congrès, à telle enseigne que les militants ont été invités à mettre la main à la poche. «Pour le financement de ce congrès, le FPI compte uniquement sur la cotisation des congressistes», a informé le conférencier. Qui a réclamé au gouvernement la bagatelle de plus de deux milliards F Cfa, relatifs au financement des partis politiques. «(…) le gouvernement de Côte d’Ivoire reste devoir au FPI environ deux milliard quatre cent millions d’arriérés au titre du financement des partis politiques sur Fonds publics (2011, 2012 et 2013)», a larmoyé Sébastien Dano Djédjé (…)
L’Expression
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