Côte-d’Ivoire mutinerie – la presse pro-Ouattara parle de récupérations politiques

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Après la folle journée du mardi avec la révolte des caporaux dans les casernes, tout est rentré dans l’ordre dans la journée d’hier. Mais en cette veille des fêtes de fin d’année et devant les velléités de
récupération politique du mouvement, l’armée se doit de rester vigilante sur toute la ligne.

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Attention aux déstabilisateurs de l’ombre

Au-delà de la sécurisation ordinaire des personnes et des biens, l’armée, la police et la gendarmerie doivent être très vigilantes jusqu’à la fin de l’année. Aussi bien au sein de l’armée que dans le corps social, il se trouve encore des aventuriers qui, à défaut de déstabiliser le régime, veulent semer la psychose au sein des populations. Depuis son arrivée au pouvoir, le régime Ouattara a eu à faire à plus d’une dizaine d’attaques insurrectionnelles ayant pour but d’attenter aux institutions de la République. Alors qu’on croyait ces attaques meurtrières de triste mémoire derrière, les autorités ont arrêté dans le mois d’octobre, Moïse Lida Kouassi, ancien ministre de la Défense de Laurent Gbagbo. Selon les informations fournies par des sources sécuritaires, il ressort que le spécialiste des questions de défense du Front populaire ivoirien a été nommément cité par les cerveaux des attaques de Tabou qui ont fait plus de dix morts dans les rangs des Forces républicaines de Côte d’Ivoire. Et toujours selon ces informations, l’ancien ministre de Laurent Gbagbo, avec la complicité d’un magistrat qui a été aussi mis aux arrêts, financeraient des jeunes miliciens dans le but de perpétrer des attaques dans ce mois de novembre ou en décembre. Au regard du dernier développement de l’actualité avec le soulèvement des caporaux dans les casernes, l’on se doit de prendre des mesures conservatoires à défaut de muscler le dispositif sécuritaire. Ce qui pourrait produire l’effet contraire en accentuant la psychose au sein des populations.

Attention à la récupération du mouvement…

Il est vrai que 24H après la chaude journée du mardi, le calme est revenu dans les casernes des différentes localités du pays. Mieux, les mutins ont saisi la main tendue du gouvernement qui les a invités à la table des négociations. Mais il ne faut pas perdre de vue le fait selon lequel des mains obscures cherchaient à récupérer ce mouvement des jeunes soldats. La preuve, à Abobo, des intrus pris avec des tenues militaires s’étaient invités dans le mouvement dans le seul objectif de poser des actes répréhensibles. Les ultras de l’ancien régime qui veulent la chute du pouvoir Ouattara sont aux anges depuis les manifestations des soldats dans les principales villes de l’intérieur du pays.

L’Expression

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