Les enquêtes concernant les différentes procédures pour lesquelles Amadé Ouérémi, ex-chef milicien, fait l’objet de poursuites, sont en cours, a confié à APA, le Garde des Sceaux, ministre de la justice et des libertés publiques, Mamadou Gnénéma Coulibaly.
‘’Amadé Ouérémi est toujours en détention. Les enquêtes concernant les différentes procédures pour lesquelles il a fait l’objet de poursuites sont en cours » a déclaré le ministre Gnénéma Coulibaly, dans un entretien.
Amadé Ouérémi, ex- chef milicien burkinabé est soupçonné d’avoir commis, avec ses hommes, un massacre à Duékoué (Ouest, où il a établi ses quartiers dans la forêt classée du Mont-Péko), en mars 2011, lors de l’avancée des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) vers Abidjan, lors de la crise post-électorale.
Mis aux arrêts le 18 mai 2013 par une escouade de près de 200 gendarmes et militaires FRCI, ce ‘’redoutable » combattant qui contrôlait la moitié de l’ouest ivoirien, est ‘’incarcéré » dans une ‘’prison » de la capitale économique ivoirienne.
‘’La cellule spéciale d’enquête qui a eu à conduire les procédures liées à la crise postélectorale au nombre desquelles celles d’Ouérémi dont beaucoup n’en parlent pas alors qu’on prétendait qu’il était plus proche d’un camp qu’un autre, poursuit ses enquêtes » a précisé le ministre Gnénéma Coulibaly.
Selon lui, il y a eu 76 procédures ouvertes dans le cadre de la crise postélectorales.‘’La cellule spéciale d’enquête en a épuisées 69. Il ne reste que quelque 7 dossiers de sorte que dans les jours à venir, beaucoup de dossiers vont connaître leur dénouement » a ajouté le ministre de la justice, exprimant la volonté de la justice ‘’de faire la lumière sur tout ce qui s’est passé dans notre pays pendant cette crise ».
‘’ Pour l’instant, tant que l’on est en train de faire des enquêtes et des procédures, on ne peut pas dire qu’il aura des intouchables. Je n’ai pas cette conviction et je pense que les magistrats sont dans ce même état d’esprit que moi », a-t-il insisté.
Pour M. Coulibaly, c’est » l’histoire commune » de la Côte d’Ivoire qui est en jeu.‘’L’histoire a horreur d’être travestie. Tous ceux qui ont posé des actes ou eu des positions déterminées dans cette crise, en répondront si tant est que ces actes ou positions sont l’objet de qualifications pénales » a-t-il promis, en utilisant ‘’totalement la carte blanche que le Chef de l’Etat nous a donnée » pour une justice équitable.
APA
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