Mardi 18 novembre 2014 – La colère des soldats des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) signalée depuis ce matin à Bouaké, a gagné Abidjan, avec la paralysie de la commune d’Abobo par des éléments du camp commando, sous les ordres du Lieutenant-Colonel Gaoussou Koné dit Jah Gao.
Toutes les voies menant au camp pour la CNPS sont occupées par les militaires qui réclameraient également comme leurs frères d’armes de Bouaké, leurs primes de guerre promises selon eux, par les autorités après la fin de la crise post-électorale de 2011, qui a vu l’arrivée de Ouattara au pouvoir.
La commune d’Abobo complètement paralysée par les FRCI, où se sont dressés plusieurs barrages comme constaté par koaci.com.
Visages serrées, mines fermes comme s’ils s’apprêtaient au combat les forces républicaines de Cote d’ivoire dans la commune d’Abobo ont décidé de tout paralyser depuis ce matin. Les militaires expriment leur volonté de rencontrer le ministre de la défense et ont repoussé une équipe de la gendarmerie qui tentait de pénétrer dans le camp comme constaté sur place.
Jah Gao qui avait initialement tenté une médiation auprès des militaires mécontents, a demandé, en vain, la levée des barrages.
Routes barricadées obligeant l’arrêt de la circulation, les écoles et commerce ont subit à leur tour le même blocus.
Les populations qui ignorent encore les raisons de ce que plusieurs désigneront par une nouvelle rébellion sont actuellement paniquées et tentent par tous les moyens de regagner au plus vite leur gîte familial.
» Ma fille est au plateau. Je l’appelle pour qu’elle rentre au plus vite » livrera un habitant de la commune accosté près d’une cabine et multipliant les appels pour informer ses proches.
» Décidément la paix be sera pas pour maintenant » se seront inquiétées plusieurs personnes s’imaginant déjà le pire.
Quant aux éléments FRCI sans vraiment dire mots sur leurs motivations, ils se contentent de barricader routes et voies demandant aux populations de rentrer chez elles.
Une heure avant, ils avaient ordonné la fermeture de toutes les écoles et des commerces.
On nous signale le même mouvement d’humeur à San Pedro au sud-ouest du pays et à Daloa au centre Ouest.
Avec Koaci.com
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