La mise en place des structures de base du PDCI-RDA tire à sa fin. Et Gagnoa, région du Gôh, n’a pas voulu se mettre en marge de cette révolution du parti dirigé par Henri Konan Bédié. Après les comités de base, place aux sections. Les candidats se sont prêtés aux décisions des militants pour être élus Secrétaires généraux de section. Au niveau de la sous-préfecture, il n’y a pas eu de problème. Mais avec les 10 sections de la commune de Gagnoa, voilà que Djédjé Bagnon Joachim, Inspecteur du parti, membre du Bureau Politique, Président du Conseil régional du Gôh au nom du PDCI-RDA, s’est porté candidat à la section Centre. Sa candidature ayant été rejetée, « parce qu’il est chef du village de Kokouézo, ce qui lui interdit de se porter candidat pour une élection politique », il s’en est pris violemment au chef de la délégation venue superviser les élections, Kouadio Jules. Il ne s’est pas arrêté là. Il a instrumentalisé des militants FPI et LMP acquis à sa cause pour créer une atmosphère de violence au siège local du PDCI de Gagnoa. « Avec des loubards pro-FPI et son véhicule immatriculé 1385 EK 02, les urnes ont été saccagées ou emportées pour empêcher le déroulement des élections », indique notre interlocuteur. Ces loubards étaient dirigés par son directeur de cabinet, Konan Julien (seul militant PDCI dans le groupe). « C’était un véritable film de barbarie orchestrée par Djédjé Bagnon à la maison du Pdci Gagnoa », souligne notre source. Les membres de la délégation venue superviser les élections de SG de setion n’ont eu leur salut que par l’intervention de la police. « La police est arrivée et mis de l’ordre. Les élections auront lieu ce dimanche », conclu notre source.
On se souvient encore de cet article de 5minutesinfo.net : « PDCI-RDA Gagnoa: Attention à la zizanie qui a tué le PDCI à Ouragahio et à Yopougon » publié le 7 avril 2014.
Dr Wenceslas Lénissongui Coulibaly, Directeur de Cabinet du Président Bédié, a été chargé des sections et délégations départementales et communales, en tant que Secrétaire Exécutif. A sa demande, les délégués déjà nommés doivent présenter les sections et comités de base dans leurs départements respectifs, en vue de positionner ou de repositionner le PDCI-RDA. Ainsi, il convoque le délégué de Gagnoa, l’honorable député André Logbo qui lui avait transmis son document, pour le défendre.
A la grande surprise du délégué départemental de Gagnoa, des personnes non-membres de son bureau étaient présentes. Il s’agit entre autres de Joachim Djédjé Bagnon que Lénissongui a présenté comme son conseiller spécial (Ce qui n’existe pas au Secrétariat Exécutif dont il est membre), Djédjé Koré, Zakéhi Michel et Lébo Roger. Tous des hommes de mains de Djédjé Bagnon. Il s’est demandé si les séances d’audition des délégués par le Lénissongui étaient publiques. La cerise sur le gâteau de la surprise a été la présentation d’un document, autre que celui qu’il avait transmis au Secrétariat Exécutif, demandant la division du département en deux délégations. Alors que le délégué, André Logbo, avait formé un comité de réflexion et de redynamisation de sa délégation dont les résultats n’ont nullement demandé la scission de Gagnoa mais a proposé l’augmentation des Sections qui sont passées de 37 à 44 et finalement à 49 sections. Aucune proposition dans le sens de la division du département n’a été débattue, encore moins soulevée au cours des séances de présentation de la nouvelle ossature des sections du PDCI de Gagnoa. D’où vient-il qu’à l’insu du délégué, un document demandant la division du département en 2 soit déposé chez le Secrétaire Exécutif chargé des sections et des délégations?
Du coup, des membres du bureau de la délégation se souviennent des propos tribalistes et discourtois tenus par Djédjé Bagnon Joachim, à l’endroit de Mme Antoinette Yoboué qui maîtrise le département et qui a posé le problème de « personnel politique » pour être réaliste, quand Djédjé Bagnon a demandé qu’on fasse plus de 100 sections, lors de la dernière rencontre des membres de la délégation. « Nous sommes ici chez nous. On peut trouver le personnel politique. Si vous pensez le contraire, allez faire le PDCI chez vous », a-t-il dit en substance. Ce qui n’a pas plu aux militants qui lui rétorque qu’ »aujourd’hui, il dit qu’il est chez lui. Et pourtant, il a abandonné les militants qui ont bravé vents et marrés sous le régime du FPI. Il était difficile d’être Bété, même Ivoirien habitant de Gagnoa et militer ailleurs qu’au FPI. Si tout le monde avait fui, dirait-il cela aujourd’hui ? Il doit respecter ceux qui ont maintenu la flamme du PDCI à Gagnoa et dire merci à Guikahué qui l’a fait élire au poste de Président du Conseil régional du GOH, en étant militant et délégué à Yopougon, alors que ce ne sont pas les cadres qui ont bravé la terreur du FPI, risqué leur vie, qui ont entretenu le PDCI dont il se réclame qui manquaient. Et puis, il dit partout que c’est le FPI qui l’a élu et non le PDCI. C’est pourquoi, il ne travaille au Conseil régional qu’avec les militants du FPI et non ceux du PDCI-RDA qui l’a copté. Alors veut-il tuer le PDCI comme il l’a déjà tué à Ouragahio et à Yopougon? Fait-il le lit du FPI après chaque passage dans une ville? Le Secrétariat Exécutif devrait revoir son histoire de militants qui changent de base pour aller créer la zizanie dans d’autres bases ».
Comment Djédjé Bagnon a semé la zizanie et tué le PDCI à Ouragahio et à Yopougon
Secrétaire de Section PDCI Ouragahio, il promet à Houphouët-Boigny d’humilier Laurent Gbagbo dans sa ville natal. La désillusion a été grande. Le FPI et Laurent Gbagbo l’étale à plate couture aux législatives de 1990. Il quitte Ouragahio pour s’établir à Gagnoa. Mais, là, au lieu de mettre en avant le PDCI-RDA, il met en place un Fan Club Djédjé Bagnon qui avait plus de côte que le PDCI auprès de lui. Il divise ainsi les militants du PDCI et le PDCI perd toutes les élections au profit du FPI à Gagnoa.
C’est en 2000 qu’il se signale à Yopougon pour en être le maire. N’ayant pas obtenu la caution du parti de Bédié, il s’est rebellé contre Bédié et s’est porté candidat indépendant. Divisant du coup, les voix du PDCI qui perd les élections municipales au profit du FPI. A la suite du 11ème Congrès, les militants ont tout pardonné. Et depuis son intrusion à Yopougon, le PDCI est parti en lambeaux avec 4 délégations et créant un conflit de leadership qui a desservi le PDCI. Même à l’absence du FPI aux dernières élections, le PDCI-RDA a perdu au profit du RDR. Alors qu’il avait été démontré par Djédjé Bagnon que la division de Yopougon accroîtrait le nombre des militants dans cette grande circonscription électorale. Est-il en mission pour le FPI ? Tout porte à le croire. Là où il passe, il fait le lit du FPI. De Ouragahio, à Yopougon, en passant par Gagnoa et aujourd’hui revenu à Gagnoa, il veut encore diviser les militants. Attention à la zizanie qui a tué le PDCI à Ouragahio et à Yopougon! Dr Lénissongui devrait revoir sa copie s’il avait l’intension d’accéder à la demande de Djédjé Bagnon qu’on dit être son ami et qui l’aurait soudoyé. Car, « c’est mon argent qui fait la politique pour moi », aime à répéter Djédjé Bagnon. Et pourtant, il avait ce même argent, et a perdu toutes les élections dans lesquelles il s’est engagé à Yopougon. « Gagnoa n’a pas besoin d’une délégation supplémentaire. Nous devons consolider les acquis au lieu de nous diviser pour perdre encore », conseille un cadre PDCI du département.
Source : PDCI-RDA Gagnoa : Attention à la zizanie qui a tué le PDCI à Ouragahio et à Yopougon! – 5minutesinfos
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