Par Serge Alain Koffi
Le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro qualifie de “rumeurs’’ et de “fantasmes’’ les allégations d’une partie de la presse et de l’opinion ivoirienne qui lui prêtent des rapports conflictuels avec le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko.
“Les rumeurs finiront par mourir de leur propre poison’’, a affirmé Guillaume Soro, dans une interview publiée vendredi sur sa WebTV.
Interrogé par une animatrice de la télévision publique RTI, M. Soro a ajouté qu’il a lui-même eu écho de ces allégations qu’il qualifie également de “fantasmes’’.
“Je l’entends (…) Ce sont des fantasmes d’officines politiques qui considèrent que leur salut ne réside que dans la réussite de leur projet d’opposer Hamed et Guillaume Soro’’, a-t-il indiqué, avant de conclure “nous sommes plus intelligents que ça’’.
Pour les Ivoiriens et les journaux qui défendent cette thèse, il s’agirait d’une guerre de positionnement pour la succession de l’actuel président Alassane Ouattara qui a déjà annoncé son intention de briguer un second et dernier mandat à la tête de la Côte d’Ivoire en 2015.
Malgré les démentis verbaux du chef du parlement et du ministre l’Intérieur et autres cérémonies publiques pour démontrer la bonne qualité de leurs relations, de nombreux Ivoiriens continuent d’accorder du crédit à ces allégations.
M. Ouattara, dans une interview accordée à Jeune Afrique en avril 2013, avait confirmé les brouilles entre ses deux collaborateurs mais s’était empressé d’ajouter qu’elles relevaient du passé.
« La presse ivoirienne, comme la presse en général, a parfois beaucoup d’imagination. En l’occurrence, je les connais tous les deux et s’il y a eu des incompréhensions entre eux, elles ont été réglées », avait déclaré le chef de l’Etat.
SKO
Alerte-info.net
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