Depuis la mort de son mari en 1987 lors du coup d’Etat qui a porté Compaoré au Pouvoir, Mariam Sankara vit en exil en France. Mes enfants sont maintenant grands; ce sont des adultes. Eux aussi rentreront au pays.
Elle était rentrée au Burkina Faso il y a sept ans à l’occasion du vingtième anniversaire de la disparition de Sankara.
« Je vais rentrer au pays; Compaoré n’est plus là, je vais rentrer au pays, » a déclaré Mariam Sankara à la BBC. « J’attends que la situation soit claire; mais je vais rentrer. »
Lors de son bref séjour en 2007, Mariam Sankara avait foulé le sol burkinabé sans ses deux enfants, Philippe et Auguste âgés respectivement de 29 et 26 ans.
Adultes
A propos de ses enfants, la veuve de Sankara affirme que le changement au pays leur ouvre aussi la voix du retour au bercail.
« Mes enfants sont maintenant grands; ce sont des adultes. Eux aussi rentreront au pays. »
En revanche, Mariam Sankara laisse peu entrevoir sur ce qu’elle fera à son retour, mais elle indique que tout ce qui se passe dans son pays l’interpelle.
« J’ai toujours soutenu mes camarades politiques, les gens qui se battent pour l’idéal de mon mari. Je continuerais à les soutenir, » déclare la veuve du capitaine.
« En tout cas, ma préoccupation est la mémoire de mon mari; je me bat pour cela. »
Depuis la chute de Compaoré le 30 octobre, une certaine réhabilitation de Sankara semble avoir été entamée.
A titre d’exemple, la Place de la Révolution, rebaptisée « Place de la Nation » sous Blaise Compaoré, a retrouvé sa dénomination que lui avait donnée Thomas Sankara.
BBC Afrique
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